AGE : 38 berges.
SEXE : certainement Masculin.
LIEU DE NAISSANCE : Santa Fe.
NATIONALITÉ : Américaine.
ORIGINES : Mexicaines, ariiiiiiiiiba riba !
GROUPE SANGUIN : O neg’

PROFESSION : Médecin, officiellement.

RÔLE AU SEIN D’ÉLISION : Docteur Frankenstein, spécialiste en broderie corporelle, et terroriste à ses heures perdues. . Dit Joe Labidouille (ou MacGyver) spécialiste dans tout ce qui se monte avec des fils et un moteur. Mais plus sérieusement, chercheur, dans l’optique de trouver un vaccin meilleur que la saloperie fumeuse de la LOD.

PRINCIPAUX TRAITS DE CARACTÈRE :
La première chose qui pourrait frapper chez Edwin, hormis ses poings, serait sa barbe. Oui sa barbe. Il faut dire que le rasoir : il ne connait pas. Et c’est peut dire qu’il est fâché avec ! Après tout, chacun à quelque chose qu’il a horreur de faire. Lui c’est se raser. Ça va plus vite le matin. Quand l’homme le fait – et là il neige des poules – c’est lorsque son entourage commence à crier au terroriste. Haha… Bordel, ils sont médium ?
Outre cette air pas très avenant de bomber man au prima bord, Ed n’en reste pas moins quelqu’un de très sympathique. Bien qu’on pourrait lui reprocher d’être un peu trop porté sur la boisson. Il est alcoolique, ne le cachons pas. Mais que celui qui à Crimson city ne l’est pas, ou ne l’a pas été, au moins en cachette, lui jette la première pierre ! Et puis bon, même s’il possède ce vice, c’est le géant vert ! Il a une résistance titanesque à l’alcool ! Au-delà de cette infâme négligence pour son foie, il reste tout de même sérieux dans tout ce qu’il entreprend et met un poing d’honneur à rester sobre quand il travail.
On peut être sûr que quand il se lance dans quelque chose, ce n’est pas à moitié, et le mènera à terme quoi qu’il en coute ! A l’ouvrage, il est d’une minutie et d’une maniaquerie sans pareil, qui n’ont d’égales que son esprit logique. En effet, il est imbattable aux échecs. Quelques petits points qui seraient un peu trop contraster avec sa négligence pilaire. Et peut être aussi avec celle de son appartement, là où les patients n’on pas accès… Mais chut dis !

Malgré sa silhouette peu large et élancée, Edwin est quelqu’un de très imposant. Tant physiquement – bien qu’il n’en paye pas de mine – qu’en débrouillardise ou en force de caractère. Son esprit vif et ses connaissances en sciences ne sont plus à faire, pour sûr – médecine c’est pas de la confiture de framboise ! – mais derrière son air d’ours mal rasé, il sait cacher son jeu quand on ne le connait pas encore très bien. Bon… ça suffit dites !
Comme tous, il a des défauts, qui peuvent être des forces, comme des faiblesses. Mais aussi un peu dérangeant, quand en on n’a pas l’habitude. Son langage fleuri pour GRAND exemple. Ça oui, impulsif, il ne mâche pas ses mots et s’en donne généralement à cœur joie. Ça gêne ? Ça dérange ? Rien à foutre ! C’est un peu comme sa marque de fabrique. Sinon, Edwin est assez chatouilleux : il aboie vite mais mord rarement. M’enfin, comme il est très tête brûlée, mieux vaut pas lui chercher des poux longtemps.

Infecté ? OUI

Que pense votre personnage des agissements de la L0D ? Qu’à force de se prendre pour Dieu ils finiront par se bruler les ailes. Les gens ne resteront pas aveugle éternellement.

Possède-t-il une arme particulière pour se défendre en cas de danger ? Un pistolet qu'il n'utilise qu'en dernier recours. Sinon, ses poings.

Pourquoi votre personnage a-t-il rejoint Elision ? Pour aider REELLEMENT les gens à se sortir de toute cette merde et de cette cage à bestiaux qu’est Crimson city. Et dans l’espoir de pouvoir trouver un véritable vaccin qui soignerait définitivement tous les infectés.

— Phobies & rêves : Finir par me transformer en infecté total sans avoir eu le temps de trouver un antidote fiable. Et finir par trouver un fichu vaccin qui pourrait soigner tout le monde.

— Si vous étiez dans un groupe, quel rôle assureriez-vous ? Celui qui tend les pièges peut être ? Mais je suis déjà dans un groupe haha !

— Qu'est-ce que l'apparition des infectés a changé en vous, psychologiquement parlant ? J’ai jamais trouvé un appartement si vide et si silencieux et une bouteille de s’y bonne compagnie. Sérieusement, quand toute votre famille vous est enlevée la question se pose-t-elle ?

— Face à un problème (de manière générale), foncez-vous dans le tas, réfléchissez-vous avant d'agir ou préférez-vous fuir ? Je fonce, je réfléchis et je prends la tangente quand ça tourne trop au vinaigre.

— Pensez-vous que les rapports sociaux (amicaux, familiaux, amoureux, etc) soient importants dans la situation actuelle ? On est tous tellement seul dans ce zoo humain. Dans un monde où, la loi du plus fort règne (et surtout celle de ces cadavres ambulant), je pense qu’il est important de rester soudé et de ne jamais rester seul tant qu’on est en vie. Car quand la fin approche, on est toujours seul…

— Comment arrivez-vous à tenir le choc ? Demande à Brandy.

Intéressant... C'est fini dites ?

TAILLE & POIDS : C’est pas le genre de question qui se pose ça ! Ah merde… C’est une fille qui répondrait ça. Bon, un mètre quatre-vingt-trois pour soixante treize kilos.

OBJETS FÉTICHES - ACCESSOIRES : Ma cravate et ma casquette. Bien qu’on me fasse fréquemment remarquer que je les portes un peu trop souvent. Surtout la cravate… Un peu comme ma barbe… Ils sont barbants à la fin !

PARTICULARITÉS PHYSIQUES : La première chose qui pourrait sauter aux yeux chez Edwin – hormis sa barbe quand elle n’est pas rasée – ce sont ses mirettes. Et euh… la baffe, quand elle viendra, c’est avec ou sans élan ? Hem… En effet, à défaut d’être noisette très clair ou d’un vert très passé, ils sont tout simplement jaunes. Que voulez vous ? On pourrait dire que les gênes ont eu la flemme, ou on zappé de mettre du bleu dans leur mélange. Quoi qu’il en soit, ça se marie parfaitement avec sa peau naturellement hâlée, qui donne toujours l’impression de revenir de vacances à la plage. Doux temps révolu quand tu nous tiens… Ses yeux, donc, sont souvent rieurs et assez expressifs la plupart du temps. Quand il travail, ils sont durcis par la concentration, lui donnant un air très sérieux, mais pas tellement avenant. Des fois, il lui arrive de se redresser d’un coup, le regard vide perdu dans le vague, et de ne plus bouger pendant quelques secondes, voir minutes. Un peu comme s’il n’avait plus de pile. Dans ces moments là, une guerre civile pourrait se dérouler sous son nez, ou un palmipède en tutu rose pourrait passer en chantant la danse des canards, qu’il ne sourcillerait même pas. C’est très perturbent, surtout quand il s’arrête en plein milieu d’une phrase et qu’il la reprend après comme si de rien n’était. Dans ces moments là, Edwin dit qu’il est dans son havre de réflexion. Scientifique excentrique va… Enfin, on s’écarte un peu du sujet non ?
Il ne paye pas de mine avec ses un mètre quatre-vingt trois de silhouette élancée, et son air de cornichon. Seulement, il reste tout de même imposant, de part sa carrure large et son regard qu’il sait montrer très sévère. Ses cheveux bruns, mi-long, sont toujours ramenés en arrière. Pas tellement de manière impeccable, mais ça donne un semblant de tête bien coiffée. Néanmoins, il persiste une mèche rebelle, balayant insolemment son œil gauche. Enfin, rebelle qu’il dit, c’est surtout pour cacher une fine cicatrice perchée sur son front, qui tendrait à lui remémorer quelques souvenirs douloureux dés qu’il la croise dans un miroir.
En réalité, Edwin est un grand sentimental. Ce qu’il porte quasi quotidiennement a été, à un moment de son ancienne vie, un cadeau de ses femmes. Un certain moyen de ne pas laisser partir leur souvenir. Ce qui n’est pas le cas de ses lunettes. Oui, il en a, mais il est rare de le voir avec. La plupart du temps il les oublis sur un coin de bureau, et passe son temps à demander à Cheima si elle ne les a pas vu, quand il ne peut pas faire autrement que de les porter.

« The beginning

Notre histoire commence à Santa Fe. Juste une ville du Nouveau Mexique de 68 640 habitants. Jusque là, rien d’extraordinaire, mais c’est ici qui naquit et grandit Edwin McHarner.
Sa mère était mécanicienne et très jeune, quand il n’avait pas école, le gamin adorait l’accompagner au garage. Il avait pour habitude de se percher sur de vieilles caisses poussiéreuses, là où il pouvait dominer l’atelier, et garder un œil sur Mara. D’ailleurs, ça la faisait beaucoup râler qu’il s’assoit à cet endroit, car ses pantalons se retrouvaient toujours tacher de cambouis et de rouille, qui ne partait pas. Cependant, bien qu’elle en rouspétait – et ça oui, elle aimait râler, son mari disait d’ailleurs : « Tant que ta mère sera là, ton grand père ne sera jamais mort ! » - la jeune femme appréciait avoir son fils à ses côtés quasi quotidiennement. C’était un moyen pour eux de ne pas rester seul. En effet, le père étant chauffeur routier dans une conserverie, ils n’avaient pas trop l’occasion de le voir aussi souvent qu’ils l’auraient souhaité. Néanmoins, les McHarner s’accommodaient de cette vie. Après tout, avaient-ils réellement d’autres choix ? Dans tous les cas, ça ne déplaisait pas Edwin. En effet, du haut de ses caisses, il ne faisait pas qu’observer mais engrangeait tout ce qu’il pouvait voir et entendre. C’est de là qu’il eu le tic.
Au départ, Edwin passait le plus clair de son temps dans le garage, à démonter puis remonter ce qui lui tombait sous la main. Le garçon adorait voir comment pouvait bien fonctionner les objets du quotidien. Et lorsqu’il n’y eut plus d’instruments démontables dans la remise, il s’attaqua à la cuisine. Bien sur, ça faisait grincer sa mère, au départ… Après, ça la faisait rire. Et puis, ça mettait un peu de piment. Surtout, quand dans un coup de fatigue, il lui arrivait de remonter certaines choses à l’envers, ou pas trop à leur place. Alors, ça marchait quand même ! et sans danger !, cependant, ils étaient obligés de mettre des étiquettes un peu partout pour signifier du nouveau fonctionnement. Ah ça, ça faisait beaucoup râler Jonas, surtout quand il rentrait tard et que la maisonnée était déjà couché. Ils pouvaient l’entendre protester, aussi silencieusement qu’il le pouvait, devant le micro onde et ses boutons pas à leur place. D’ailleurs, à chaque fois qu’il touchait à quelque chose, l’homme regardait toujours son fils d’un air accusateur en lui disant :
- « Tu touche à ma cafetière, je te taille les oreilles en pointe ! »
Alors quelques fois, Ed mettait un post-it dessus. En voyant ce petit carré jaune sur sa précieuse machine, son père ne pouvait s’empêchait de gueuler après le gosse, s’emparant du papier, mais se radoucissait en voyant le mot « j’y ai pas touché. ». Une taquinerie qui prenait à chaque fois.
Cependant, un matin en se levant, le garçon trouva l’appareil complètement démonté, accompagné d’un mot : « Amuse-toi ! ». Se disant qu’il suivrait ce conseil en rentrant ce soir, il partit en cours.
Après l’école, il fila directement au garage pour rentrer avec sa mère. Les employés étaient toujours très gentil avec lui, et soucieux de lui apprendre tout ce à quoi il pouvait s’intéresser. La relève qu’ils disaient ! Hank sortie sa tête noir de cambouis de derrière un capot lorsqu’il l’entendit arriver en appelant Mara.
- « Ta mère est rentrée directement bonhomme. Mais on peut te ramener si tu veux ? »
Edwin refusa et s’éclipsa aussi sec. La jeune femme ne quitta jamais le travail si tôt, il avait dû se passer quelque chose pour qu’elle le fasse. Et il la connaissait par cœur, ses raisons de s’inquiéter était fondé. Elle était en pleure, prostrée sur une des chaises de la cuisine. Son téléphone gisait à ses pieds et elle paraissait inconsolable. Quand il put lui extirper quelques mots audibles, entre deux sanglots, tout ce qu’elle put lui dire à ce moment fut quelque chose dont, au final, il se doutait. Bien qu’il ne voulait pas y croire : « Ton père ne reviendra pas. »

« New start

Jonas disant toujours, pour expliquer le sens de la vie à sa mini tête brune : « Ce qui appartient à la terre, retourne à la terre. ». A ces mots le garçon répondait sans trop comprendre :
- Alors on est fait de boue ?
- Euh non… A soixante cinq pour cent d’eau fils. Disait-il en rigolant. Enfin, tu comprendras quand tu seras plus grand, tes profs l’expliqueront mieux que moi ! »
A ces mots, les larges mains de l’homme ébouriffaient sa crinière rebelle, les lèvres étirées en un sourire face à son incompréhension. « Papa si on est fait d’eau, on peu vivre dans la mer alors ? »
Mais, même devant son cercueil qui rejoignait la terre, aux côtés de ses parents, Edwin ne comprenait toujours pas. Et pourtant, à bientôt dix ans, n’est on pas grand ?
Suivant l’enterrement, Mara et son fils durent déménager. La maison était devenu bien trop grande pour eux deux, et les revenus bien trop maigre pour l’entretenir. Bien sûr, ses géniteurs avaient proposé de venir vivre quelques temps à Santa Fe, mais elle refusa. Nouvelle vie, nouvelle ville – dans la banlieue de New York –, nouveau départ.
Le quotidien n’était pas facile à début. Chaque soir, ils s’attendaient à voir la porte s’ouvrir sur Jonas. Chaque fois qu’ils allaient se coucher, ils dormaient d’une oreille, dans l’espoir de l’entendre rentrer, râler en silence après son fils. Mais il ne se passa rien de tout ça. Les nuits étaient bien trop silencieuses pour qu’ils en trouvent le sommeil. C’est dans ces moments d’insomnie que le garçon se mit à fabriquer des choses et d’autres, à coup de bout de fil de fer et de quelques doigts d’électronique. Le gout de démonter les objets lui était passé comme on se prend une gifle. Et puis, il avait déjà fait le tour de la maison. Quoi qu’il restait encore cette maudite machine à café ! Seulement, et Mara n’avait jamais compris pourquoi, son fils se refusait d’y toucher. Elle se contentait de trôner là, inutilisable, sur le plan de travail de la cuisine, prenant peu à peu la poussière tel un vieux trophée, ou plutôt un souvenir figé dans le temps. Ils tenaient le coup l’un pour l’autre, sans prendre le temps de se montrer que tout n’allait pas bien, au final. Les McHarner étaient bien connu pour être de vraie tête de bois après tout, c’est bien pour ça que chacun respectait le silence de l’autre.
A la fin du collège, Edwin décida qu’il voulait trouver des réponses à ses questions par lui-même. En reprenant ainsi confiance en lui, il parvint à combler ce vide qu’avait laissé l’accident de son père. Arrivé au lycée, l’adolescent se spécialisa dans les sciences, où il apprit que la patience et la persévérance étaient de grandes qualités pour réussir dans ce domaine. En cours, il était brillant. Tellement brillant que certains professeurs souhaitaient lui faire sauter une classe. Seulement, il refusa, préférant continuer comme tout le monde. Sa mère avait de quoi être fière de lui. D’ailleurs, son fils n’avait pas perdu ses petites habitudes d’autre fois. A la sortie des classes, il venait constamment voir Mara au garage et se perchait dans un coin – qui salissait toujours ses pantalons – pour faire ses devoirs. Et de temps en temps, il venait mettre les mains dans les moteurs, les employés ne refusant jamais un peu d’aide. D’ailleurs, Ed apparentait beaucoup toute cette mécanique au corps humain. Après tout, son fonctionnement n’était pas si différent, c’est ça qui le fascinait et orienta son choix.

« Life grows to a pretty girl

[en cours]

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