je suis Infected Messages : 83
| Sujet: Le virus V-1LOD5 Mar 2 Oct - 17:22 | |
|
V-1LOD5
Le virus V-1L0D5 est une énième mutation du virus de la grippe. Nul ne sait pourquoi le nom « V-1L0D5 » lui a été donné ni à quoi les chiffres correspondent, même si l'on peut avoir ses doutes bien entendu.
Les animaux peuvent être infectés par le virus mais ils ne changeront pas de comportement.
Le virus ne survit qu'environ une heure à l'air libre. Une flaque ou une tache de sang sur un vêtement ne sont donc plus dangereuses à ce niveau une fois ce laps de temps dépassé.
Sa transmission se fait par le sang et uniquement par le sang. Salive, larmes, semence etc ne peuvent pas transmettre le virus même si la peur que ce soit le cas persiste. Tout comme le SIDA, il peut ainsi donc contaminer quelqu'un au travers d'une plaie, une morsure. Une seule goutte suffit à la contamination. Bien sûr, en fonction de la quantité de sang infecté qu'une personne autrefois saine aura reçu, la phase finale mettra plus ou moins de temps à être atteinte. Mais elle le sera forcément si l'infecté ne succombe pas aux symptômes, à moins d'être une exception, mais nous y reviendrons.
La « transformation » prend donc un certain temps, différent pour chacun. Allant d'un minimum de cinq minutes jusqu'à un maximum de vingt-quatre heures, elle dépend comme il l'a été déjà dit, de la quantité de sang mais aussi de facteurs personnels comme la condition physique (si la personne est par exemple déjà malade ou très fine, la contamination ne se fera que plus rapidement, alors que quelqu'un de fort physiquement pourra résister un peu plus longtemps).
Ce qui nous amène aux symptômes du virus V-1L0D5. Ces derniers seront toujours présents, quelle que soit la situation, et arrivent progressivement. Si une personne ayant reçu une grosse quantité de virus en elle aura l'impression de tous les avoir d'un coup, une personne n'ayant été blessée que légèrement et qui donc aura une progression lente verra ces symptômes apparaître petit à petit.
Cela commencera, comme pour n'importe quelle grippe, avec de fortes courbatures et une baisse importante d'énergie. Puis une forte fièvre pouvant aller jusqu'à 41° arrivera progressivement ainsi qu'une toux grasse accompagnée d'une douleur de la gorge et un léger vomissement de sang qui se fera plus intense au fil du temps. Le début de la fièvre sera signalé par un changement progressif de la couleur des yeux, qui virera vers le rouge – et qui n'atteindra une couleur sanguine totale qu'à la fin. D'ailleurs, la vision du malade se voilera elle aussi progressivement en allant vers le carmin. Si le malade survit à la fièvre et aux vomissements d'hémoglobine, les veines de tout son corps gonfleront et deviendront bien plus apparentes, dessinant comme une toile bleue voire noire sur le visage, les bras, et aux alentours du cœur ainsi que de la morsure (ou du moins, la zone qui a été infectée en premier, une plaie s'il s'agit d'une blessure, la bouche s'il y a eu ingestion). L'infecté verra ensuite ses membres commencer à trembler, il halètera, commencera à être en proie à une grande faim (lui donner à manger ne servirait à rien, et cela n'étanchera en rien cette sensation) et, quand la transformation sera imminente, son corps finira par être pris de convulsions, ses gestes seront brusques, incohérents et, au fur et à mesure, la douleur ressentie depuis le début deviendra trop intense, insupportable, s'emparera de tout son corps et atteindra son paroxysme au moment où le malade perdra son humanité, la souffrance en étant peut-être la raison principale.
Il faut savoir que le virus ne peut opérer que sur un corps vivant. Il ne ressuscite pas les morts, c'est pourquoi l'on ne peut pas parler, si ce n'est par abus de langage, de zombie. De plus, les personnes dont les symptômes sont très progressifs ont moins de chance de se transformer puisque l'hémorragie et la fièvre auront probablement raison d'eux avant qu'ils ne perdent leur conscience. Ceux pour qui les symptômes sont rapides (dans la majorité des cas) ont moins de chances de mourir et sont plus propices à devenir des infectés perdus.
Pour récapituler, les symptômes progressifs du virus sont : ○ Une forte fièvre, courbature, perte d'énergie. ○ Une toux grasse, mal de gorge et un léger vomissement de sang qui s'intensifiera au fur et à mesure. ○ Un changement progressif de la couleur des yeux vers le rouge et l'impression de voir à travers un voile flou écarlate. ○ Les veines deviennent de plus en plus apparentes et prennent une teinte noire. ○ Des tremblements puis des convulsions et halètements. ○ Des gestes brusques, incohérents, troubles de la coordination et mouvements violents involontaires. ○ Une douleur progressive qui finira par être très intense et insupportable. ○ Une faim dévorante. ○ Pour finir, une perte de l'humanité.
Un infecté « total » ou « perdu » n'a plus aucune humanité, plus aucun souvenir de sa vie passée. Et si parfois il peut montrer un semblant d'intelligence (par exemple, il saura qu'il faut sauter quand un fossé se présente devant lui, il saura contourner une grille ou l'escalader, et essaiera d'être discret quand il approchera une « proie »), il n'a plus rien d'humain. Il est en effet guidé par une faim dévorante et intarissable. Autrement, sa vision est très correcte la journée et décuplée la nuit, de même que son odorat. Il repère très bien l'odeur du sang « pur », non contaminé d'un homme ou d'une femme voire d'un animal et peut s'en servir pour se guider. Il est donc extrêmement déconseillé de garder une plaie ouverte à l'air libre dans une zone infectée. Par contre, leur ouïe est très mauvaise. Ils ne ressentent absolument pas la douleur ou du moins ont l'air de ne pas y prêter attention, ainsi leur tirer dans une jambe les ralentirait peut-être mais ne les empêcherait pas d'avancer. Le plus efficace est de leur supprimer leurs jambes (ou de sectionner le nerf pour les plus précis) ou de tout simplement leur tirer dans la tête. C'est le seul moyen de les tuer réellement. D'ailleurs, s'ils ont constamment faim, ils sont capables de survivre très longtemps sans manger, plus de six mois en tout cas.
En dehors de l'infecté lambda, il est apparu différentes « sortes » d'infectés. Personne ne savent d'où ils viennent ni pourquoi ils sont ainsi, mais ils sont là et ils sont très dangereux. Il faut donc y faire très attention, d'autant plus que l'on les croise de plus en plus fréquemment dans les rues de la Zone Rouge. Pour plus d'informations sur tous les infectés que vous pouvez rencontrer, référez-vous au bestiaire.
Fonctionnement de l'antidote
L'antidote est distribué partout dans la zone sûre de Crimson City à un prix assez bas, pour que tout le monde puisse se le procurer. Vendu par boite de trente, il est stipulé sur la notice que le produit agit pendant vingt-quatre heures. Il est donc nécessaire de le prendre à une heure très fixe de la journée, ou les symptômes pourraient commencer à se faire sentir pour finir par une transformation quelques heures plus tard. Cependant, chaque personne prenant l'antidote est formelle : l'impression d'une forte fièvre se fait ressentir huit heures seulement après la piqure, les forçant à s'injecter une nouvelle dose à une fréquence beaucoup plus soutenue que ce qui est indiquée sur la boite. Car l'antidote n'est pas définitif. Agissant un peu comme le sang d'un porteur sain (voir plus bas), l'antidote est un produit qui cohabite avec le virus dans le sang de l'infecté. Il ne le détruit pas – il l'empêche juste de sa manifester, ce qui explique la nécessite de prendre une dose régulièrement. De plus, il ne peut pas agir sur un infecté « perdu », ayant déjà perdu son humanité. Il faut l'injecter à quelqu'un venant de se faire mordre, et qui n'a pas encore perdu son côté humain pour qu'il ait un effet. Un infecté « perdu » ne peut, comme son nom l'indique, retourner en arrière.
Il arrive parfois que des personnes soient allergiques au produit (sans être porteuses saines). Dans ce cas là, soit elles acceptent de devenir un infecté « total », soient elles décident de vivre avec une manifestation constante de leur allergie. Il n'y a d'ailleurs pas de symptômes définis et chaque personne allergique à l'antidote a des réaction différentes, pouvant être très gênantes, voire mortelles à long terme tout comme pouvant être supportables.
Les porteurs sains
Les porteurs sains sont des cas très rares de personnes qui peuvent vivre avec le virus sans perdre leur humanité, en échappant à ses symptômes désagréables (excepté un seul), etc. Seulement, ils ne sont pas immunisés à proprement parler. En effet, si le virus ne leur fait rien, ce dernier est quand même en eux et ils peuvent le transmettre. Si quelqu'un reçoit le sang d'un porteur sain, il se transformera. Mais eux resteront humain et iront très bien. Bien entendu cela ne fait pas d'eux des surhommes et une morsure trop grave, au cou par exemple, les tuera comme tout le monde, après une hémorragie. Ces personnes, comme nous l'avons déjà dit, sont très peu nombreuses et sont ardemment recherchées par la L0D pour des raisons assez obscures, mais évidentes.
Mais la majorité de la population n'est pas au courant que certaines personnes peuvent résister au virus. Il n'y a qu'un moyen d'être sûr qu'une personne est porteuse saine : il faut regarder ses yeux. Le seul effet que le virus a sur eux est de changer la couleur de leur prunelles en un rouge vif, comme celui qu'arborerait un infecté complet. Leur vision n'en est pas pour le moins altérée ou améliorée. Cependant, les yeux d'un porteur sain seront un peu plus fragiles après le passage du virus que ceux d'une personne normale.
Cependant, si le V-1L0D5 ne leur fait rien, il faut savoir qu'ils sont extrêmement allergiques à l'antidote, certainement à cause de l'un des composants. Selon la dose prise, l'ampleur de la réaction allergique sera différente. Mais par exemple, si une dose entière est injectée dans le corps d'un porteur sain, celui-ci subira un certain nombre de symptômes semblables au ceux qu'une personne normale aurait en présence du virus. Il aura donc une poussée de fièvre, crachera du sang, subira une perte d'énergie, des convulsions, des halètements et la même douleur que celle du virus sauf que celle-ci aboutira au mieux à un évanouissement et au pire à la mort de la personne si la dose injectée est supérieure à deux seringues règlementaires. Autrement, à son réveil, le porteur sain sera en proie à une grande faim qui sera, heureusement, tout à fait tarissable.
|
|