AGE : Vingt-quatre ans.
SEXE : Féminin.
LIEU DE NAISSANCE : Au Texas, à Arlington. April ne connait pas du tout cet endroit - bien qu'elle y soit née - pour la simple raison que ses parents n'y habitaient pas ; ils étaient en vacances là-bas pour un temps.
NATIONALITÉ : Américaine.
ORIGINES : Elle a des origines françaises qui lui viennent de sa grand-mère et des origines italiennes qu'elle hérite de son père.
GROUPE SANGUIN : O.

PROFESSION : April exerce le simple métier de serveuse dans un de ces restaurants chics de Crimson City. Plus jeune, elle était déjà impliquée dans cette catégorie d'emploi. Même si la différence est flagrante entre un restaurant proposant des mets hors de prix et un snack comme on en trouve souvent associée à une station service, c'est sans grande difficulté qu'elle est parvenu à décrocher le poste. Elle préfère cela, être obligée d'adopter une conduite et une tenue irréprochable, que de devoir travailler dans un de ces bars malfamés de la ville. Même si les tâches ingrates portent bien leur nom, malheureusement...
PRINCIPAUX TRAITS DE CARACTÈRE : Craintive • Douce • Amicale • Timide • Maladroite • Réservée • Discrète.

Infecté ? On peut dire que pendant son périple désespéré pour trouver Crimson City, la chance a tourné en sa faveur. Elle n'est pas infectée, même si très souvent elle a failli le devenir... De toute manière, elle n'aurait pas supporté ce fait, et aurait mit fin à ses jours, antidote ou pas.
Que pense votre personnage des agissements de la L0D ? Elle préfère ne rien penser du tout. Paranoïaque comme elle est, c'est comme si tout le monde autour d'elle avait une double identité, comme si autrui l'observait, l'étudiait dans tout ce qu'elle faisait. Comme si la L0D pouvait lire dans son esprit... Aussi sensible qu'elle puisse être la barrière de son esprit est illimitée, elle est ce genre de personne qui peut ne plus penser à quelque chose parce qu'elle l'aura décidé. Qui peut oublier un évènement tragique en deux jours. Ainsi donc, pour elle, c'est comme si la L0D n'existait pas. C'est une pensée lâche, certes, mais s'attirer des ennuis par le biais de mauvaises pensées n'est guère son envie principale.
Possède-t-il une arme particulière pour se défendre en cas de danger ? Sans doute en porter une l'aiderait à se sentir plus en confiance avec elle-même - ah ! quelle triste façon d'envisager les choses -, mais en plus de ne pas savoir où s'en procurer, elle ne sait pas s'en servir. Le virus étant ce qu'il est, une arme au corps à corps est à proscrire... April n'est donc pas armée.

— Tics & habitudes : On verra très souvent April tripoter ses cheveux. S'amuser avec, enrouler une mèche autour de son index, en replacer quelques une derrière ses oreilles, se faire des petites nattes... Elle n'avait pas ce problème lorsqu'ils étaient encore courts, des années plus tôt. Mais comme la demoiselle n'apprécie pas particulièrement s'attacher les cheveux, elle cède toujours à jouer machinalement avec ses mèches dorées. Néanmoins lorsqu'elle travaille, ils sont toujours correctement attachés.

— Phobies & rêves : Depuis la contamination, April craint énormément la foule. Elle est toujours prise de ce sentiment d'insécurité dans le centre ville de Crimson City, lorsque le nombre d'individus dépasse les dix sur cinq mètres. Et ce parce qu'on ne sait jamais qui est infecté et qui ne l'est pas. Et si infecté il y a, a-t-il prit son antidote à temps ? Il y a toujours un risque, c'est ça qui effraie April.
Un rêve ! Ce fantasme utopique et inaccessible. Bien sûr qu'elle en a un. Ce serait de pouvoir retourner vivre avec son père à Flagstaff, comme autrefois. Sans infecté. Sans L0D. Elle aurait aimé faire des études littéraires, peut-être faire de l'écrit son métier. En réalité elle y pense souvent : ce qu'elle serait devenue si rien de tout cela ne s'était produit. Quelqu'un de bien, sans nul doute.

— Si vous étiez dans un groupe, quel rôle assureriez-vous ? Le relai. Cette personne qui aide un tel à entrer en contact avec un autre. Qui envoie des informations primordiales à ses clients. Précision, rapidité, sécurité. C'est ce qu'elle aime, l’efficacité. Sensible depuis toujours, April n'est pas réellement faite pour le front. Elle reste en arrière, et aide les autres à distance. Pourtant lorsqu'il faut se battre...

— Si vous vous retrouviez désarmé devant une horde d'infectés, que feriez-vous spontanément ? ‟ Courir. Courir en priant qu'ils ne se jetteront pas sur moi la première... Je me débrouillerai pour me cacher le mieux possible. ”

— Qu'êtes-vous prêt à faire pour votre survie ? ‟ Courir, abandonner des gens. Je me trouve horrible de m'en sentir capable. Comme si on allait m'en vouloir de toute manière... ”

— Qu'est-ce que l'apparition des infectés a changé en vous, psychologiquement parlant ? ‟ J'ai peur. Tout le temps, de tout le monde. Je crois devenir folle. J'ai parfois l'impression qu'on m'observe dans mon propre appartement. Qu'il y a sous mon lit une de ses choses. Je ne sors plus de chez moi sauf pour le travail et manger. ”

— Face à un problème (de manière générale), foncez-vous dans le tas, réfléchissez-vous avant d'agir ou préférez-vous fuir ? ‟ " De manière générale " ? Vous savez, les problèmes banals d'une vie banale, j'ai tendance à les oublier maintenant. Et pour cause, ce n'est plus ce qui préoccupe tout le monde. Qu'est-ce qui est le plus urgent entre un évier bouché et un infecté tentant de défoncer votre porte ? La question ne se pose même pas en fait...
Mais pour en revenir à votre question... j'ai toujours été très peureuse. Et davantage depuis la contamination. Alors, je fuis. ”

— Quel est votre pire défaut et votre meilleure qualité ? ‟ Ce n'est pas vraiment à moi d'en juger. ”

— L'une des personnes à laquelle vous tenez le plus vient de se faire mordre. Que faites-vous ? ‟ C'est déjà arrivé. J'ai couru pour ma vie, tout simplement. Et j'ai pleuré... pendant des heures. ”

— Pensez-vous que les rapports sociaux (amicaux, familiaux, amoureux, etc) soient importants dans la situation actuelle ? ‟ Évidemment. Quoique, je ne suis pas trop un exemple. Les gens me font si peur, il y a toujours au moins un mètre de distance entre moi et n'importe quel individu. ”

— Comment arrivez-vous à tenir le choc ? ‟ Je me considère comme chanceuse. Et j'essaie de me convaincre qu'un jour, peut-être, tout rentrera dans l'ordre. C'est une pensée très optimiste mais... c'est quelque chose que j'aimerais voir s'accomplir. Comme nous tous. ”

TAILLE & POIDS : 1m65;56kg. April est une femme et ça se voit. Elle en a le corps.

OBJETS FÉTICHES - ACCESSOIRES : Son téléphone portable, qu'elle a depuis cinq ans au total, il est donc un peu capricieux. Mais puisqu'elle ne s'en sert pas souvent, il tient assez bien la route.

PARTICULARITÉS PHYSIQUES : Ses cheveux, très probablement. Ils sont longs, d'un beau blond. Vous savez, comme ceux du Petit Prince. Pareils à des champs de blé ! C'est un peu idiot comme comparaison, mais ça correspond bien.

Pendant un temps indéterminé, je n’ai pas voulu y croire. Qu’une telle horreur puisse arriver, et que j’étais en train de la vivre.

J’ai habité à Flagstaff toute ma vie. J’irais jusqu’à dire que cet endroit était toute ma vie. J’étais si petite lorsque ma mère est partie que j’ai découvert son visage vers 9 ans seulement, et ce grâce aux photos qui ornent notre album familial. C’est d’elle que je tiens mes cheveux blonds, et je retrouve mon père à travers mes yeux bleus. Nous ne parlions pas beaucoup d’elle pour la bonne raison qu’aucune question à son sujet ne m’est jamais venue à l’esprit. Mon père a toujours été ma seule famille, je ne voulais certainement pas remuer le couteau dans la plaie. Je crois bien qu’il l’aimait encore et que lui et moi avions le même sens de la sensibilité.
Mon père, Glen, était dans la police. Il faisait partie d’une sorte de branche de secours dirais-je, pas forcément la meilleure sur le terrain, mais au moins il savait comment tenir une arme à feu et comment s’en servir. Quand il intervenait, c’était pour des infractions de pacotilles, comme les bagarres de rue. Et j’étais heureuse de le retrouver chaque soir, en me disant naïvement que rien ne pourrait lui arriver. Parce qu’à mes yeux, sa fille, il était « le plus fort ».
En situation critique, Glen était celui qu’il fallait écouter. Je l’ai fait, et j’ai survécu. C’est pourquoi je raconterai toute cette histoire exactement comme elle s’est passée. Pour rendre honneur à la mémoire de ceux qui sont tombés sous les assauts de ces choses.

J’étais une enfant peureuse. Aujourd’hui j’ai 24 ans, et je le suis toujours. C’est impossible, je pense, de faire autrement vu les circonstances actuelles.
Peureuse donc, et avec trop peu de confiance en elle. Avec ma coupe au carrée et mes lunettes, j’avais une tête de première de la classe. Je crois me souvenir d’ailleurs que j’avais un bon niveau à l’école primaire et au collège. L’absence de ma mère ne m’a jamais perturbée plus que ça, elle n’était certainement pas la raison pour laquelle j’étais la plupart du temps seule. Des amis, je n’en avais pas trop. Peut-être deux ou trois copines de classe que je ne voyais qu’en cours. Mais ni frère, ni sœur. Je suis fille unique et je n’avais que mon père.
Au moins je n’avais pas l’excuse des fréquentations au cas où mon niveau scolaire se serait mis à baisser soudainement.

Cette timidité ne s’est pas arrangée avec l’âge. Même pendant mes années lycées je n’étais pas la plus bavarde des filles de ma classe. Cette fichue coupe de cheveux et ses lunettes me suivaient à la trace. Je voyais certes plus de gens en dehors du cadre scolaire, mais en aucune façon j’avais eut la sensation d’avoir changée entre mes 12 et 17 ans. Intérieurement et extérieurement, je me sentais telle une enfant.
J’ai commencé à changer à 19 ans seulement, en affirmant ma féminité et mon propre caractère. J’ai laissé pousser mes cheveux, décidant alors que j’en avais assez de ressembler à une caricature de « l’enfant sage ». J’avais des projets plein la tête, si bien qu’en quelques mois à peine je me suis sentie mûrir. La même année suivant mes 19 ans, je commençais un petit travail de serveuse et, grâce à l’argent gagné, je passais mon permis de conduire. J’ignorais que ce petit bout de papier et son système à points allaient devenir indispensables si rapidement.

Car c’est 3 mois après mon vingtième anniversaire que tout a basculé.

Je me souviens très bien du moment où mon père, pris d’une panique indescriptible, m’a tiré hors de mon lit. Mais étrangement, je n’arrive pas à me rappeler s’il faisait jour ou pas. Peut-être étais-je en week-end, ou en vacances pour 5 petits jours. Ça devait être une des deux raisons, car je dormais lorsque c’est arrivé. Et les incertains rayons du soleil n’ont guère eut le temps de choquer mes yeux clairs, car en moins d’une minute mon père avait jeté deux sacs rempli avec le strict nécessaire sur la plage arrière de sa voiture et, moi sur le siège passager, nous étions partis loin de chez nous, plus de 100km/h au compteur.
Pas un mot, pas une explication, rien. Juste ce « tout ira bien, ma chérie » qui annonce toujours le pire.
Mais j’ai vite compris de moi-même la situation lorsque, plus loin sur la route, j’ai aperçu une femme – non, deux. Mais l’une d’elle avait 9 ans tout au plus – sauter au cou d’un inconnu pour lui déchirer la jugulaire. Je me rappelle très bien ma réaction devant ce spectacle. Un hurlement, puis des pleurs mêlant confusion à cette peur atroce qui me tient au ventre aujourd'hui encore. Mon père qui répétait sans cesse la même phrase : « Tout ira bien, ma chérie. ». Non, rien n’allait plus : devant mes yeux des inconnus s’entre-dévoraient.

On a beaucoup roulé. On s’est beaucoup éloignés de Flagstaff, de chez nous. Les explications de mon père me paraissaient tellement insensées que même après ce que je venais de voir quelques heures plus tôt, je refusais d’y croire.
Lorsqu’on allumait la radio, c’était pour entendre que tout le pays était en état d’alerte maximale, mais qu’il fallait « surtout ne pas paniquer ». J’écoutais, absente, en dévorant mes ongles avec horreur. Et quand mon père décollait son regard de la route pour le poser sur moi, il éteignait immédiatement la radio. Les hurlements inhumains qui s’échappaient du petit poste me faisaient trembler de la tête aux pieds, et j’ai souvent fermé les yeux pour tenter de les oublier.
C’est à plus de 40 km de Flagstaff que nous avons rencontré nos 2 premiers compagnons de route. Josh devait avoir la quarantaine et Edna, la vieille femme qu’il épaulait, au moins la soixantaine. A partir de ce moment, nous étions quatre. Quatre personnes que la situation dépassait, et de haut. J’ignore pourquoi j’ai mémorisé leurs noms si facilement, car je ne me rappelle pas avoir tenu de longues conversations avec eux. Edna était déjà blessée à notre rencontre, elle est morte 3 jours après.

Par chance, on ne rencontra pas beaucoup d’infectés. Peut-être une dizaine sur 6 jours.

Au bout du compte, mon père, Josh et moi, on avait fini par trouver un endroit de sûreté convenable. C’était un petit magasin de souvenirs, dans lequel son propriétaire nous avait accueillis armé d’un fusil à pompe. Il nous a demandé si nous étions infectés, et d’une même voix nous avions tous les trois répondu « non ». Six autres personnes étaient arrivées ici avant nous. Sans compter le propriétaire, il y avait trois hommes, un adolescent et deux femmes. Ici, nous étions partiellement en sécurité. Les volets de fers étaient baissés jour comme nuit, pour limiter les risques. Le seul moyen que nous avions pour différencier le jour de la nuit était d’écouter les bruits qui venaient de l’extérieur. C’était des grognements atroces et des bruits de pas boiteux.

Je n’ai pas pu dormir pendant trois jours de suite. Après quoi, la fatigue prit rapidement le dessus, et je sombrais pour ne faire que des cauchemars.

Au final je m’étais accoutumée à rester enfermée ici avec tous ces inconnus, dans ce petit endroit. Cela dura environ deux semaines. Mais on était repartit très vite, laissant derrière nous le propriétaire de notre refuge et sa femme. Ils souhaitaient tout bonnement rester sur place et attendre. Attendre quoi, je me pose encore la question aujourd’hui… Je n’ai plus aucun souvenir de leurs noms.

La situation s’est très vite aggravée. Ils étaient de plus en plus nombreux. Le jour étant plus sûr que la nuit, nous nous déplacions surtout lorsque le soleil ne permettait aucune zone d’ombre. Même si nous étions armés, même si nous avions des véhicules, il était hors de question qu’un drame n’arrive. Et pourtant ce drame si peu attendu pointa son nez plus vite que prévu.

Et tout est la faute de Josh.

Il disait qu’il en avait marre de vivre au dépendant des infectés. Qu’il en avait marre d’avoir peur et d’avoir l’impression de ne pas avancer. Il disait qu’on le ralentissait et qu’il refusait de mourir par-dessus tout. Alors, il a quitté le groupe dans la matinée… pour revenir poursuivi par tout un groupe d’infectés en début de soirée. Nous avions fait l’erreur de ne pas lever le camp dès son départ hâtif.
Il n’était plus question de peur, mais simplement d’épouvante. Mon père m’avait immédiatement prise contre lui et s’était mit à tirer sur les cibles mouvantes qui déferlaient vers nous tel un troupeau. Son arme n’était pas la seule à faire feu. Les infectés devaient être au même nombre que nous et nous n’avons pas eut trop de mal à tous les abattre. Le bilan fut bien moins réjouissant. Trois membres de notre groupe s’étaient fait mordre, dont Josh. Au final, il ne restait plus que mon père, moi et trois autres personnes.

Quand les radios ont recommencées à diffuser, nous nous sommes donnés 3 semaines avant notre départ. Plusieurs petites villes composées de nombreux survivants s'organisaient pour la survie de tous. Nous nous déplacions vers Crimson City puisqu'elle était la moins éloignée de notre position actuelle. A cause des innombrables voitures abandonnées sur les routes nous menant à elle, on a dû faire un détour considérable qui rallongea notre voyage de plusieurs jours. Nous étions désespérés, et même l'idée que nous avions une chance de nous en sortir ne nous redonnait pas une once d'espoir. Je crois que chacun, au cours de ce voyage impitoyable, a appris à ne pas se réjouir trop tôt. C'est vrai, je n'étais plus vraiment l'adolescente naïve qui pensait que son père était le papa le plus fort au monde, et qui rien ne pouvait lui passer dessus. Cette pensée s'était effritée lorsque j'avais vu mon père se faire blesser une première fois et elle a par la suite totalement disparue de mon esprit lorsqu'il est mort, tout prêt de moi, pour me protéger d'un infecté.

Il serait impossible de parler de tous les visages que j'ai connu au cours de ma course vers Crimson City. En réalité, ce genre d'évènements se sont répétés en boucle. Nous rencontrions des gens, et c’était inévitable, ces choses attaquaient et des gens mourraient. A de très nombreuses reprises j’ai failli être griffée, mordue, simplement tuée.
Je n’étais pas courageuse. Chaque soir je pleurais, je regrettais notre foyer plongé sous le soleil plombant de l’Arizona et je pensais à ma bulle familiale et à ce bonheur qui n’allait plus jamais être le même. Il était plus que probable que tous ceux que j’avais connu et aimé étaient dès à présent mort, ou s’étaient transformés en une de ces créatures innommables.

J'ai passée les portes de Crimson City le 3 Août 2038. Moi, et un couple de survivants.
Sur les centaines d'êtres humains avec qui j'avais adressé la parole au moins une fois au cours de ses 4 dernières années, j'arrivais à notre case finale avec seulement deux d'entre eux. Bien que cela soit relativement récent, je n'arrive toujours pas à placer la moindre émotion sur ce que j'ai pu ressentir en entrant dans cette ville. Je comptais sur elle pour me protéger, mais je la craignait tout en même temps. A bien y réfléchir, ça aurait été à cet instant que j'aurais aimé entendre mon père me dire « tout ira bien, ma chérie ».
J'aurais au moins le ton de sa voix gravée dans ma mémoire.

Bien ou bien ? Très bien même.
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