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Nous sommes en novembre, il fait 5°
Attention aux rafales de vent.



« Alors que le monde était habitué aux maladies virulentes, meurtrières comme la peste, le choléra, le H1N1, il ne s'attendait pas à autre chose. »

Un virus dont on ignorait tout apparut. Absolument tout. Mais très vite, comme une punition divine, il dévasta le monde pour répandre la mort.
Une entreprise pharmaceutique très puissante, la L0D, ayant beaucoup d'influence, surtout aux États-Unis se dévoua alors pour trouver un antidote. Des milliers de tests commencèrent. S’enchaînèrent et échouèrent tous. Mais dans cette idée de sauver le monde, les scientifiques firent une erreur. Le virus muta et le monde allait connaître un triste sort.

Les premiers infectés apparurent. Les premiers monstres inhumains dévorant leurs propres familles. Le virus se transmit extrêmement rapidement. Chaos et désolation. L'humanité survécut trois ans sans la moindre aide. Les morts marchaient et mangeaient.
Revint la L0D.
Avec sa toute puissante milice et ses scientifiques, elle érigea des villes fortifiées partout dans le monde, la principale étant à Crimson City, anciennement nommée Cleyfield, ville émergente au sud de New-York. Comme un messie, le président de la firme permit aux survivants de vivre à nouveau. D'être protégés, soignés, de pouvoir travailler. Ils commercialisèrent peu de temps après un antidote pour empêcher aux personnes infectées de se changer en monstre.
L'effet ne durant pas éternellement, il fallait donc le prendre au moins une fois par jour et cette solution miracle devint rapidement une drogue. Mais certains n'avaient pas confiance, ne croyaient pas que la L0D était si parfaite.

Élision apparut. Ce groupe de résistance discret commença à semer le doute dans les esprits de la population de Crimson City. La LOD ordonna immédiatement d'arrêter ces « terroristes ».
Mais qui sont-ils vraiment ? Votre voisin est peut-être un saboteur d’Élision. Qui sait ? Et aujourd'hui l'atmosphère est tendue. La LOD censure, surveille tout ce qu'il y a de suspect. Élision gagne de la puissance dans l'ombre et les habitants sont pris entre deux feus.

Pourtant, la vie continue... tout du moins essaie.

REGLEMENT    CONTEXTE    GROUPES    INFORMATIONS    V1LOD5    PARTENARIAT    AVATARS PRIS


Le Role Play du mois est attribué à [TITRE DU RP], impliquant les joueurs [NOM PRENOM] et [NOM PRENOM] Félicitations à eux ! Vous pouvez aller les féliciter sur [ce topic].
La médaille du membre du mois revient à [PRENOM NOM] qui a posté [% ou NB DE MESSAGES]. Félicitations à lui / elle !
La médaille du nouveau du mois revient à [PRENOM NOM] qui nous a présenté une fiche qui a sucité un coup de coeur des admins, vous pouvez la lire [ici]
Félicitations à tout le monde !

Et hop, changement de design ! Il y a en plus de cela quelques autres nouveautés que vous pourez consulter ici. N'hésitez pas à donner votre avis !
26 / 04 / 2013

Deux nouvelles catégories voient le jour : Days of Future Past (informations) et New Horizons (informations)
Le sondage à propos du NH#1 sera bientôt lancé.
21 / 01 / 2013




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 Dunkan Swelen

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MessageSujet: Dunkan Swelen   Dunkan Swelen Icon_minitimeMer 3 Oct - 15:22


« Dunkan Swelen »




« i d e n t i t é

AGE : 19 ans
SEXE : Masculin.
LIEU DE NAISSANCE : Flagstaff - Arizona
NATIONALITÉ : Américaine
ORIGINES : Irlandaises
GROUPE SANGUIN : O+

PROFESSION : Il n'a pas de profession à proprement parler, si ce n'est qu'il travaille à la survie du groupe dans lequel il a été recueilli. On peut aisément le qualifier de voleur, de voyou, mais il trouve parfaitement normal d'agir de la sorte dans un univers devenu hostile.

PRINCIPAUX TRAITS DE CARACTÈRE : Pas aimable, hautain, grossier, suffisant, impulsif, colérique, lisible, joue les durs, parle et agit sans réfléchir, maladroit, pas doué pour s'exprimer (surtout sans gueuler), cherche la bagarre, franc, honnête, parfois sarcastique, assume les conséquences de ses actes, provocateur, insolent, méfiant, paranoïaque (en ce qui concerne son statut d'infecté) / fragile, doux et sociable (si on creuse loin chez-lui), n'a de respect que pour le guide de son groupe, déteste qu'on se moque de lui (en particulier sur sa taille et sa tignasse rousse), aime bien les animaux.


« i n f o r m a t i o n s


Infecté ? Dunkan est infecté. A dire vrai, il a été mordu il y a un an pendant une attaque de la cachette où il se trouvait en compagnie de sa famille. Il a, toutefois, eu beaucoup de chance étant donné qu'il a pu obtenir l'antidote (et la vie sauve) presque tout de suite grâce au chef de son groupe. Ses morsures ne sont pas nombreuses, mais il fait un usage fréquent de l'antidote, car les symptômes se manifestent vite chez-lui, le rendant suffisamment paranoïaque pour user des injections environ toutes les trois heures.

Que pense votre personnage des agissements de la L0D ? Il n'a pas d'avis particulier sur cette organisation, même s'il aurait, pour le moment, tendance à les apprécier seulement parce qu'ils détiennent le moyen de l'empêcher de devenir une bête sans humanité. La seule chose qui l'intéresse, c'est d'obtenir suffisamment d'antidote pour survivre, le reste lui importe peu.

Possède-t-il une arme particulière pour se défendre en cas de danger ? S'il a déjà eu à se servir d'armes à feux légères telles que le révolver (ce qui n'a guère été concluant...), il n'en demeure pas moins que Dunkan possède une affinité beaucoup plus importante vis-à-vis de son katana. On lui répète souvent qu'une telle arme n'a aucun effet face à des mitraillettes, cela ne l'empêche pas de la favoriser... du moins, si mouliner dans l'air comme un bourrin peut servir autant que possible.




« q u e s t i o n n a i r e

— Tics & habitudes : La première habitude, et non la moins fâcheuse, dont Dunkan est pourvu, est celle de consommer de l'antidote autant que faire se peut. Il ne prendra jamais deux doses en même temps, mais sera très ponctuel quant aux horaires où il devra les injecter, ce qui fait qu'il manque énormément de sommeil puisqu'il s'oblige même à se réveiller pour ne manquer aucun timing. C'est probablement le seul rituel qu'il exécute au quotidien, toutes les trois heures exactement.
Outre cette habitude, Dunkan est bordélique au possible, ne rangeant jamais ses affaires, laissant traîner papiers et déchets un peu partout, ne se préoccupant pas de la gêne occasionnée et ayant la flemme totale de s'adonner à un quelconque rangement. S'il parvient à s'y retrouver ? Toujours ! Demandez-le-lui et il saura parfaitement chercher la trace de l'emballage rouge à poids blancs de l'aliment qu'il a consommé hier matin à dix heures. C'est un fait, personne ne saurait retrouver son chemin dans son bazar mieux que lui... même s'il a tendance à s'étendre aussi chez les autres quand il n'a plus de place.
Lorsqu'il sort pour se promener ou dérober quelques affaires pour ses compagnons d'infortune, Dunkan ne se sépare jamais de ses lunettes de soleil, une sorte d'objet fétiche qui lui permet de dissimuler son regard émeraude parfois trop expressif pour être celui d'un véritable délinquant.
Enfin, quand le jeune homme se sent contrarié par quelque-chose, il a tendance à s'isoler dans des endroits plutôt insolites : les toilettes, les toits et n'importe quel lieu où il pourra être seul pour réfléchir pendant de longs moments. Autant dire que s'il s'isole pour faire la gueule, il ne sera pas près de sortir de si tôt.

— Phobies & rêves : La plus grande phobie de Dunkan serait de perdre le contrôle de lui-même et de basculer dans la "non-humanité". C'est la raison pour laquelle il ne lésine par sur les doses d'antidote à consommer par jour. En manquer le rend totalement paniqué, lui faisant perdre tous ses moyens, le rendant agressif et le poussant à une terreur presque incontrôlable.
La vue du sang fait également partie de ses peurs, bien qu'il fasse de son mieux pour ne pas y prêter attention. Dunkan tâche d'oublier cette appréhension en lui faisant face directement.
La troisième peur la plus notable, et celle qui le gêne le plus, c'est la peur du noir. Enfant, il détestait déjà cela, mais ne s'est pas guéri en grandissant. Être dans l'obscurité le rend nerveux, mais il préfèrerait se damner plutôt que d'admettre une faiblesse pareille : un homme n'a pas peur du noir, non ?!
Enfin, on ne peut pas dire que Dunkan ait un autre rêve que celui de n'être plus infecté par le virus. A dire vrai, il n'est pas vraiment certain de s'en sortir un jour, ce qui l'a poussé à décider de ne chercher aucun projet d'avenir et à n'envisager qu'un futur sombre et sans saveur.

— Si vous étiez dans un groupe, quel rôle assureriez-vous ? Je suis déjà dans un groupe et je suis comme les autres paumés du coin, j'ai pas de rang spécial. Ca t'pose un problème ?

— Si vous vous retrouviez désarmé devant une horde d'infectés, que feriez-vous spontanément ? Très franchement, je me mettrai à courir pour sauver ma peau... pas toi ? Eventuellement, je chercherais une bonne planque et de quoi me défendre en cas de besoin. (Accessoirement, il appellerait son frangin à la rescousse en pleurnichant... ça dépend des moments.)

— Qu'êtes-vous prêt à faire pour votre survie ? Eclater des tronches, laisser les gens que je ne connais pas dans leur mélasse... La loi de la nature, à la base, c'est chacun pour soi. Si t'es pas assez fort, tu meurs, c'est aussi simple que ça.

— Qu'est-ce que l'apparition des infectés a changé en vous, psychologiquement parlant ? J'ai perdu mes proches, je suis infecté... à ton avis ? Ca m'aura au moins rendu plus fort de ce côté-là, pas besoin d'en douter. Pigé ?

— Face à un problème (de manière générale), foncez-vous dans le tas, réfléchissez-vous avant d'agir ou préférez-vous fuir ? De manière générale, je ne vois pas pourquoi je devrais attendre pour régler un problème. Je préfère foncer dans le tas, ça évite la plupart des pépins (Quand ça n'en provoque pas plus u_u'). La fuite c'est pour les lâches... ou alors devant des infectés...

— Quel est votre pire défaut et votre meilleure qualité ? C'est quoi cette question ? Un défaut... on me dit souvent que je suis impulsif, mais, je me demande si les gens n'exagèrent pas... Je m'emporte un peu parfois, c'est vrai, mais j'ai pas l'impression d'en faire trop... Pour ce qui est d'une qualité, on me parle parfois de la franchise ou de l'honnêteté.

— L'une des personnes à laquelle vous tenez le plus vient de se faire mordre. Que faites-vous ? J'balance de l'antidote à la personne en question et j'éclate l'infecté qui a fait ça... s'ils sont plusieurs, on court. Ca sert à rien de risquer sa vie inutilement.

— Pensez-vous que les rapports sociaux (amicaux, familiaux, amoureux, etc) soient importants dans la situation actuelle ? J'en sais rien, je me débrouille très bien tout seul. J'ai besoin de personne.

— Comment arrivez-vous à tenir le choc ? Ben, je suis en vie, non ? Je tiens le choc comme je le peux, je prends l'antidote et j'essaie de penser à autre chose. J'ai pas vraiment le choix, il faut faire avec et vivre au jour le jour... Toi, par contre, tu vas pas tenir le choc de mon poing dans ta gueule avec tes questions...






« p h y s i q u e m e n t

TAILLE & POIDS : Un mètre soixante-treize pour soixante kilos.

OBJETS FÉTICHES - ACCESSOIRES : Ses lunettes de soleil et son katana.

PARTICULARITÉS PHYSIQUES : Pas encore bien grand pour l'homme qu'il est censé devenir, et pas assez massif pour s'occuper des brutes des clans rivaux qui parsèment la ville, Dunkan possède une silhouette fluette et une musculature sèche courant sous sa peau blanche, prompte à lui permettre des déplacements rapides lorsqu'il décide de se battre. C'est un jeune homme énergique et déterminé qui n'a pas froid aux yeux, ce qui lui vaut souvent d'être pourvu de quelques bosses et/ou cicatrices fraiches, à l'instar des marques de morsures situées derrière son épaule droite et sur sa nuque. Elles sont au nombre de trois, souvenirs cuisants de cet instant de cauchemar qui hante ses nuits si courtes. Ses avants-bras sont souvent porteurs de quelques hématomes, témoins des injections régulières qu'il s'inflige.
La délicatesse de ses traits est renforcée par un visage fin, dont la bouille androgyne ne rate jamais une occasion de le faire enrager puisqu'il fait de son mieux pour ressembler à un homme, un vrai ! Son regard, porteur de toute la vérité qui sommeille derrière ses airs de voyou des bas fonds de la ville, peut parfois intriguer, puisqu'il possède deux prunelles d'un vert éclatant. Deux émeraudes qui s'accordent parfaitement avec des cheveux roux flamboyants coupés courts, que l'on croirait tout droit sortis d'un conte irlandais. Seules deux mèches longues semblent avoir décidé d'encadrer son visage... et seules des cernes ont décidé de s'infiltrer sous ses yeux à cause du manque de sommeil.
Côté tenue vestimentaire, les vêtements de Dunkan sont divers et variés, du clair au sombre, sombre qu'il utilise sans hésiter lorsqu'il est de sortie dans les rues de la ville. Une longue veste noire le recouvre alors, cintrée à la taille afin de ne pas le gêner dans ses mouvements. Dans la vie de tous les jours, il ne résiste pas à l'envie de porter des tenues simples, telles qu'un simple t-shirt et un jean généralement délavé. Il n'est pas homme à se soucier de son apparence physique du moment qu'il peut cacher ses morsures derrière tout cela.





« h i s t o i r e

Dunkan Swelen 110525024118787628212283

C'était l'enfance d'un gosse ordinaire : le genre sans vraiment d'histoires, juste une histoire de famille un peu compliquée s'il s'était attardé sur les "demi". Il ne le fit jamais véritablement : il avait des frères, c'était tout. Petit dernier de la famille, il lui fallut attendre quatre années pour se faire dérober sa place de bébé par sa jeune soeur. Ce ne fut pas pour autant qu'il la détestât, bien heureux de ne plus être le fragile dernier né. Dès à présent, c'était le rôle du grand frère que de protéger celle qui s'en venait juste derrière lui ! Oui ! Tel était le cas ! Ce fut probablement pour cette raison que le garçonnet chétif aux cheveux roux prit un malin plaisir à tenter de devenir un peu plus fort qu'il ne l'était, se risquant à des jeux dangereux tel que grimper aux arbres, ou provoquer des camarades de deux fois son âge. S'il s'en sortait correctement et se frayait un chemin dans la cour des grands ? Non, pas du tout. Pour le sortir d'affaire, il lui fallait bien souvent compter sur la présence des grands frères, et particulièrement d'Ame, dont la patience d'ange était devenue fort légendaire, n'est-ce pas ?
Dunkan n'était pas pour autant un enfant turbulent. Il ne ratait jamais l'école -c'était important !- et ramenait de bonnes notes qui faisaient la fierté de sa mère, Hélène. En somme, il était tout ce qu'était un enfant commun, banal pour les autres, seule sa tignasse rouquine faisait la différence : il n'en existait pas d'autres comme celle-là, hormis celle de la personne qui la lui avait transmise. Un gamin donc, qui aurait très bien pu vivre dans cette ville sans le moindre soucis, sans le moindre écart, qui aurait pu penser à courir les filles, qui aurait sans doute prolongé ses études jusqu'à la fac peut-être, qui aurait dû déménager sous le regard attristé d'une mère protectrice, persuadée qu'un jeune homme tout seul ne pouvait s'en sortir tout seul dans la nature. Oui, les choses auraient bien pu se passer de cette façon.
Le premier élément qui le poussa à se renfrogner un peu, fut le départ d'Ame pour l'armée. C'était prévu, il savait à quoi s'en tenir, et non content de devenir l'homme de la maison après son père, Dunkan ne supporta que mal d'être ainsi délaissé, bien qu'il ne comprit qu'assez bien ce qui poussait l'aîné à s'en aller de la sorte. Il ne pouvait demeurer attaché à la maison toute sa vie, n'est-ce pas ? Le garçon de douze ans qu'il était se contenta de rester tel qu'il était, digérant ce départ comme il le put, appréciant de recevoir les coups de fil, les lettres et autres petites attentions que le grand frère prenait le temps d'envoyer. Et puis, il y avait la petite Kathleen. S'il ne montrait pas l'exemple, qui le ferait après tout ? La vie continuerait de s'écouler paisiblement à Flagstaff... du moins, c'était ce que tout le monde croyait.


Dunkan Swelen 110525024123787628212284

Effectivement, cela dura deux ans. : Dunkan, du haut de ses quatorze ans, était déjà en train de prouver que même les enfants les plus tranquilles pouvaient avoir leur crise d'adolescence. C'était la belle époque de la remise en question, de l'insouciance, cette époque où, comme prévu, son esprit se tournait irréversiblement vers les jeunes filles : les premiers émois, les premiers râteaux, les premières petites lettres retrouvées dans son casier, d'une admiratrice inconnue. Autant de choses qui font d'un adolescent ce qu'il est : un nid à soucis pour ses parents, mais un délice à voir évoluer par moment. Il apprenait, se cherchait, tâchait de construire son identité de plus tard. Et si les résultats étaient en baisse à cause des bêtises, maman était pourtant toujours présente pour remettre le plus récalcitrant des caractères sur le droit chemin. Quelques baffes derrière la tête remirent forcément mieux les idées en place que n'importe quel cri.

Ce fut précisément un soir où il s'en revenait de l'école que les hurlements commencèrent à retentir en ville : des rumeurs circulaient que des habitants devenaient fous, et que d'autres gens de la ville voisine commençaient à entrer et à attaquer tout le monde. Peu crédule, Dunkie s'était efforcé de poursuivre son chemin afin de ne pas arriver en retard. Mais ça, c'était avant de constater qu'effectivement, des personnes se déplaçaient dans les rues avec des airs vraiment pas nets. Fronçant les sourcils, le jeune garçon n'avait alors pas compris, se heurtant brusquement à une paire d'yeux rouges qui le poussa à hurler de terreur, glissant entre les mains d'un homme dont il n'avait pas reconnu les traits.
Arrivé à la maison, il s'était précipité dans le salon où Hélène tenait déjà Kath' par la main. Personne ne comprenait, tout ce qu'on savait, c'était que quelque-chose n'allait pas en ville et qu'il fallait s'en protéger. S'étant saisie du fusil de chasse de son époux, Hélène somma ses enfants de rester auprès d'elle.
Leur père revint également à la maison, mais personne ne s'attendit à le voir attaquer sa propre famille. Si Dunkan devait décrire son attitude dans l'avenir, il le dépeindrait comme un prédateur sauvage, qui n'avait plus ni paroles, ni sentiments, les yeux injectés de sang à tel point qu'ils en étaient devenus rouges. Poussant ses enfants loin de la créature qu'était devenu son mari, Hélène n'hésita pas plus longtemps avant de tirer. Pétrifié, le garçonnet de quartorze ans avait posé une main contre les yeux de sa soeur dont les sanglots résonnaient dans la pièce, seul bruit audible avec la respiration haletante de leur mère. Le regard de cette dernière était voilé par l'angoisse et le chagrin : elle avait choisi et avait fait ce qu'elle avait à faire... Toutefois, rien n'était aussi simple dans son esprit.

Ce fut l'appel de son fils qui la ramena à la raison, la poussant à recharger le fusil rapidement et à tendre sa main vers Dunkan, lui donnant l'ordre de ne pas la lâcher, ni de lâcher sa petite soeur tant qu'elle ne lui dirait pas le contraire. Lorsqu'ils franchirent le seuil de la maison, dehors, c'était la panique totale : ceux qui n'agissaient pas étrangement fuyaient partout, ceux qui mordaient comme des animaux enragés, provoquaient des malaises, puis des éclats de sang, avant de contaminer les non-malades. Parmi eux, personne ne comprenait ce qui se passait, seule l'alarme de la ville s'était mise à sonner en signe d'alerte. Hélène prit sur elle de courir aussi vite que possible dans les collines des alentours.

La suite ? Les refuges devinrent leur seule source de salut. Chez des survivants, dans des maisons afin de trouver de quoi survivre, se nourrir. Une longue et pénible fuite qui dura trois années, jusqu'à ce qu'ils ne parvinrent à s'abriter dans une ancienne ferme, accueillis par les propriétaires et logés au même titre que plusieurs autres réfugiés. Les issues avaient été barricadées, seulement ouvertes pour les quelques courageux qui osaient s'en aller quérir de quoi subsister. Hélas, tout ceci ne durerait pas longtemps s'ils ne prenaient pas ce risque d'affronter les autres.
Une épidémie : voilà ce qui avait causé cette folie meurtrière qui s'était propagée comme une trainée de poudre sur tout le continent. Aucune chaîne de télévision ni aucune station de radio n'avait donné de nouvelles depuis deux ans. C'était le silence, l'angoisse de l'enfermement qui se développait jour après jour. Au début, les pensées de Dunkan allaient vers son frère aîné : d'après lui, s'il y avait bien quelqu'un qui pouvait venir les sauver,c'était bien Ame, n'est-ce pas ? Du moins, était-ce qu'il se plaisait à raconter à la petite afin de lui permettre de s'endormir le soir... jusqu'au jour où il finit par ne plus vraiment croire à ses propres mensonges.


Dunkan Swelen 110525024127787628212285

Dunkie fêta ses dix-huit ans dans la grange à l'intérieur de laquelle tout le monde était barricadée. Il n'y eut ni gâteau, ni cadeaux, ni même de félicitations après obtention d'un quelconque diplôme. Pas de permis non-plus, puisque à seize ans, il se trouvait toujours en train de fuir. Il se réjouit d'avoir pourtant sa mère et sa soeur après de lui : en ces temps troublés, c'était déjà un beau cadeau que de les savoir saines et sauves. Il était devenu un jeune homme, et, de ce fait, aurait pour charge de les protéger à son tour désormais.
Hélas, ce n'était pas l'avis des colocataires des lieux qui, non contents d'être en sécurité, commençaient sérieusement à ne plus pouvoir supporter l'enfermement. Si Dunkan avait su gérer quelque-chose, c'était bien les humeurs de deux types qui avaient été hébergé ici depuis quelques semaines à peine, et qui réclamaient déjà de pouvoir sortir, ou de faire quelque-chose pour s'échapper. Les infectés grouillaient au dehors, il n'était donc pas une bonne idée de mettre le nez à l'extérieur. Peut-être les choses s'étaient-elle tassées, avaient-ils hasardé, peut-être que l'armée avait déjà fait quelque-chose ? Peut-être qu'en ouvrant la porte... ? "Ne frappe pas sans raison" avait toujours dit Hélène pour mettre en garde son fils contre la violence gratuite. La phrase du jour était tout autre "Si l'un d'eux s'approche de la porte, frappe". Les yeux verts du jeunot les dissuadèrent plus d'une fois, même s'il aurait été bien en mal de les contenir tous les deux, mais, cela, ils n'étaient pas obligés de le savoir, hein ?
Malheureusement, les choses ne durèrent pas, et ils finirent bien par le faire, profitant que tout le monde dormait pour mettre le nez dehors, espérant voir un périmètre sécurisé et des soldats prêts à les accueillir à bras ouverts pour les secourir et les emmener en sûreté. Tel ne fut pas le cas.

A peine eurent-ils franchi le seuil de la porte grinçante que Dunkan se redressa dans son lit de paille, en sursaut. Les diverses protections qui les maintenaient à l'écart des infectés étaient tombés dans la paille sans raison : était-il possible que les autres aient pu forcer le passage ? Les hurlements qui s'en suivirent lui glacèrent le sang. Les infectés étaient entrés dans la maison en fracassant ce qui restaient de la porte, les deux hommes étaient rentrés à nouveau en hurlant de terreur et appelant les autres habitants que les monstres étaient entrés. Hélène sortit d'un bond de la chambre improvisée, repoussant son fils en arrière, ce dernier ayant tenté de la dissuader de passer la première. Armée d'une fourche, elle tenta de repousser le maximum d'assaillants, tandis que les responsables de cette galère venaient se cacher en compagnie des deux gamins.
Certains des habitants de la grange n'eurent pas la chance de ceux qui luttaient, contaminés à leur tour et cherchant à attaquer. Moulinant comme elle le pouvait en compagnie de trois autres occupants encore sains, Hélène hurla à son fils de fuir cet endroit tant qu'il en était temps. L'invasion ne cesseraient de toute façon pas, alors il devait sauver sa vie et celle de Kathleen. D'abord hésitant, le jeune homme finit par se lever, prenant sa soeur contre lui, prêt à courir dès que l'occasion se présenterait, suppliant sa mère de venir avec eux. Ce ne fut hélas pas le cas. Agrippant la main de Kath', Dunkan se précipita vers la sortie sans attendre, suivi de près par les deux hommes terrifiés.

Ils coururent durant un long moment dans le champ juste à côté, bientôt poursuivis par les infectés, lancés à leur poursuite. Tout se passa très vite, peut-être trop vite pour le jeune roux, qui ne vit rien venir lorsque leurs deux compagnons se tournèrent brusquement, les poussant sur le sol sans ménagement, à seulement quelques pas de leurs poursuivants qui les avaient rattrapés. Lâchant la main de sa soeur dans leur chute, Dunkan heurta brutalement le sol, sonné par cette rencontre soudaine, alors que les deux autres fuyaient en les abandonnant à leur sort : ils les avaient jetés en pâture aux infectés !
Il n'eut toutefois pas le temps de vociférer après les lâches. Le hurlement de Kath' le tira de sa surprise, le plongeant face à une scène horrifiante. Il n'eut pas le temps de venir au secours de la petite. Les yeux écarquillés, le jeune homme assista, impuissant, à ce qui se passait. Les cris cessèrent rapidement pour faire place à un silence horrible : la petite n'était plus là. En proie à la panique la plus totale, Dunkan eut tout juste le temps de se lever pour courir, agrippé par les mains avides de dévorer sa chair, fuyant comme seul un animal traqué savait le faire, sans prendre de direction précise, tout droit, reparaissant dans les environs de Flagstaff, appelant à l'aide sans obtenir ne fut-ce qu'une réponse. Seuls des grognements lui parvinrent. Acculé, il se précipitait, tâchant d'oublier la terreur et la fatigue pour trouver une issue. Les infectés se jetèrent sur lui sans ménagement, le mettant à terre et tentant de satisfaire leur faim insatiable. Se débattant de toutes ses forces, le jeune homme sentit bientôt des dents s'enfoncer dans la chair de son épaule, puis près de sa nuque, lui arrachant un hurlement de douleur, avant qu'une gerbe de sang ne s'échappe de ses lèvres et qu'il ne tombe sur le sol, perdant quelque-peu la raison.
Il n'entendit les coups de feu que de très loin, puis diverses piqûres qui s'infiltrèrent sous sa peau à toute vitesse se firent sentir. Une voix lui criait de tenir bon, de s'accrocher à sa conscience, de rester avec la personne qui venait de le sauver. Le jeune homme perdit connaissance.

Ce qu'il advint de lui ? Allan Carter, son sauveur, fit de son mieux pour veiller sur lui durant quelques temps, lui administrant des doses de ce qu'il appelait antidote. Il fallut plusieurs jours avant que Dunkan ne sorte de sa torpeur. Son regard vide s'éclaira de nouveau peu à peu, le poussant à reprendre conscience du monde qui l'entourait. Il suivit cet homme qui l'avait aidé sans rechigner, acceptant l'aide qu'il lui proposait et faisant route vers Crimson City. Visiblement, ce type savait déjà comment sortir et entrer de la ville et se plaisait à rechercher des survivants. Allan avait créé un petit groupe qui se spécialisait dans la survie des gens abandonnés à eux-mêmes en ce monde devenu hostile. Pour lui, la fin justifiait les moyens et la consommation d'antidote était une obligation pour bien des gens au sein de ce groupe. Se remettant de ses blessures physiques, Dunkan se joignit à eux sans réfléchir, pensant qu'il possédait une dette envers leur chef et oeuvrant pour aider les autres de la même façon que lui. Il apprit -plus ou moins- à manier un katana, dérobé pendant l'une de leurs "missions de recherche de vivres", auprès d'Allan, tout comme ce qu'il sait aujourd'hui. Evidemment, n'étant pas un professionnel en la matière, il se contente de dire aujourd'hui qu'il sait se débrouiller avec ce qui lui reste. Le traumatisme fut tel que Dunkie ne cesse de prendre de l'antidote régulièrement, ayant bien trop peur de perdre sa conscience et de sombrer dans la folie à son tour. Lors de leurs pérégrinations nocturnes, il apprit qu'un certain Aaron trainait dans le coin, reconnaissant en ce type et dans ses rares photos auprès des informateurs quelqu'un de bien familier.





« h o r s - j e u

Bien ou bien ? Bien Bien !

Comment as-tu découvert ce forum ? Je faisais tourner les têtes en haut en attendant qu'il ouvre et accessoirement, j'étais sur la première version xD.

Qu’en penses-tu ? Des suggestions ? *Fait tourner les têtes en haut* Hein ? Pas de suggestions, il est nickel ! *Tourne, tourne, tourne @u@*

Connexion en moyenne ? Au moins une fois par jour.

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Dernière édition par Dunkan Swelen le Sam 27 Avr - 18:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dunkan Swelen   Dunkan Swelen Icon_minitimeMer 3 Oct - 18:27

Citation :
(Accessoirement, il appellerait son frangin à la rescousse en pleurnichant... ça dépend des moments.)
Muahaha, je n'en attendais pas moi de toi.

Plus sérieusement, je n'ai rien à redire, comme pour la première fois. Ça m'a fait plaisir de relire cette histoire et j'ai adoré les réponses aux questions. On lui tirerait les oreilles à ce Dunkan. Hein. Je t'en ficherais des roux pareils.

Bon, on a pas encore d'images de validation mais c'est pas grave parce que t'es modo 8D (Comment ça c'est pas une excuse ? Que nenni !)
Tu est donc VALIDE ! *Fait péter les confettis* Tu as donc le droit de RP, de poster ta fiche de relation, etc, tu sais quoi. (C'était vachement pro ça). Et je te mets ta couleur et tout ! C'est beau hein.

Have fun !

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