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Nous sommes en novembre, il fait 5°
Attention aux rafales de vent.



« Alors que le monde était habitué aux maladies virulentes, meurtrières comme la peste, le choléra, le H1N1, il ne s'attendait pas à autre chose. »

Un virus dont on ignorait tout apparut. Absolument tout. Mais très vite, comme une punition divine, il dévasta le monde pour répandre la mort.
Une entreprise pharmaceutique très puissante, la L0D, ayant beaucoup d'influence, surtout aux États-Unis se dévoua alors pour trouver un antidote. Des milliers de tests commencèrent. S’enchaînèrent et échouèrent tous. Mais dans cette idée de sauver le monde, les scientifiques firent une erreur. Le virus muta et le monde allait connaître un triste sort.

Les premiers infectés apparurent. Les premiers monstres inhumains dévorant leurs propres familles. Le virus se transmit extrêmement rapidement. Chaos et désolation. L'humanité survécut trois ans sans la moindre aide. Les morts marchaient et mangeaient.
Revint la L0D.
Avec sa toute puissante milice et ses scientifiques, elle érigea des villes fortifiées partout dans le monde, la principale étant à Crimson City, anciennement nommée Cleyfield, ville émergente au sud de New-York. Comme un messie, le président de la firme permit aux survivants de vivre à nouveau. D'être protégés, soignés, de pouvoir travailler. Ils commercialisèrent peu de temps après un antidote pour empêcher aux personnes infectées de se changer en monstre.
L'effet ne durant pas éternellement, il fallait donc le prendre au moins une fois par jour et cette solution miracle devint rapidement une drogue. Mais certains n'avaient pas confiance, ne croyaient pas que la L0D était si parfaite.

Élision apparut. Ce groupe de résistance discret commença à semer le doute dans les esprits de la population de Crimson City. La LOD ordonna immédiatement d'arrêter ces « terroristes ».
Mais qui sont-ils vraiment ? Votre voisin est peut-être un saboteur d’Élision. Qui sait ? Et aujourd'hui l'atmosphère est tendue. La LOD censure, surveille tout ce qu'il y a de suspect. Élision gagne de la puissance dans l'ombre et les habitants sont pris entre deux feus.

Pourtant, la vie continue... tout du moins essaie.

REGLEMENT    CONTEXTE    GROUPES    INFORMATIONS    V1LOD5    PARTENARIAT    AVATARS PRIS


Le Role Play du mois est attribué à [TITRE DU RP], impliquant les joueurs [NOM PRENOM] et [NOM PRENOM] Félicitations à eux ! Vous pouvez aller les féliciter sur [ce topic].
La médaille du membre du mois revient à [PRENOM NOM] qui a posté [% ou NB DE MESSAGES]. Félicitations à lui / elle !
La médaille du nouveau du mois revient à [PRENOM NOM] qui nous a présenté une fiche qui a sucité un coup de coeur des admins, vous pouvez la lire [ici]
Félicitations à tout le monde !

Et hop, changement de design ! Il y a en plus de cela quelques autres nouveautés que vous pourez consulter ici. N'hésitez pas à donner votre avis !
26 / 04 / 2013

Deux nouvelles catégories voient le jour : Days of Future Past (informations) et New Horizons (informations)
Le sondage à propos du NH#1 sera bientôt lancé.
21 / 01 / 2013





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 Mauvais tournant...[Dunkan]

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MessageSujet: Mauvais tournant...[Dunkan]   Mauvais tournant...[Dunkan] Icon_minitimeSam 30 Mar - 20:07

La plaque d'égout tressauta un instant, puis fut soulevée de quelques centimètres à peine, avant qu'on ne la glisse sur le bitume sale, accompagnant son court voyage d'un crissement désagréable, sans doute une vengeance pour avoir été ainsi dérangée. Deux mains gantées sortirent de l'obscurité et agrippèrent le bord de la bouche. Puis, lentement, une petite forme émergea. C'était une forme très étrange, on aurait dit un insecte géant, peut-être une mouche, avec ces immenses yeux, et cette trompe qui s'échappait de ce visage inexpressif et indéchiffrable. Dans la pénombre de la ruelle, on aurait pu croire à un monstre absolument terrifiant ! En regardant d'un peu plus près, cependant, on voyait que ce n'était finalement qu'un masque en piètre état. Le visage masqué qui avait émergé des entrailles de la ville tourna lentement la tête vers la gauche, resta immobile quelques instants, puis la tourna lentement vers la droite…

"Merde…"

La tête retourna dans l'obscurité, plus rapidement cette fois, et les mains lâchèrent le rebord de la rue. On entendit l'écho de bottes frappant lourdement les échelons rouillés qui constituaient le passage vers la surface grouillante de vie, et les sous-sols grouillants de vermine. Puis le bruit s'estompa, il y eut un moment de silence…et à nouveau on entendit quelque chose, le raclement de quelque chose de lourd qu'on traîne nonchalamment sur le sol. Puis des grognements ! Et à nouveau les échelons rouillés qui résonnent ; un nouveau juron incompréhensible se perd quelque part dans les égouts, et enfin une autre forme surgit pour s'écraser mollement sur le bitume, dans la ruelle. C'était une tête, qui n'était pas masquée, rattachée à un corps un peu graisseux qui ressortait peu à peu de la bouche d'égout, comme un ver repu qui a du mal à se mouvoir. Enfin, ce sont ses pieds que les égouts recrachent, des pieds poussés par les mains gantées qui ont dérangées la plaque. Un peu plus tard, un homme s'extirpe des égouts, celui-ci porte le masque qui rappelle tant un étrange insecte…il s'empare de la plaque, et d'un seul mouvement la remet en place. Et le calme retombe un instant.

Mikhaïl s'offrit un instant pour regagner son souffle…celui-là avait été difficile à transporter, il était plutôt gros ! Ce qui était étrange, il y avait peu à manger là-dessous, mais c'était peut-être pour ça qu'on voulait sa mort…peu importait, Mikhaïl ne demandait jamais pourquoi quelqu'un voulait lui offrir du travail. Il fouilla dans une de ses poches et en sortit un bout de papier qu'il déplia…c'était une carte, plutôt mal dessinée, mais c'était la seule carte des égouts qu'il avait pu trouver, et bien sur elle était fausse…Il voulait se rendre dans le quartier mal famé, là où personne ne viendrait le déranger si on le surprenait penché au-dessus d'un corps inerte, et au-lieu de cela, le voila dans le quartier qui ne dort jamais, plein de bars, et surtout plein de monde. Alors il fallait faire vite, s'occuper de témoins pouvait être délicat. Il rangea sa carte et retourna le cadavre sur le dos.

Ça avait été un beau tir, quoi qu'un peu raté…il voulait viser entre les deux yeux, mais il avait tiré en plein dans l'œil gauche. Cela avait du style, il fallait l'admettre, mais Mikhaïl sentait quand même le goût de l'échec dans sa bouche. Mais il n'avait pas pu faire mieux, à la faible lumière d'une ampoule dodelinante…alors tant pis, il était mort c'était tout ce qui comptait. Mikhaïl prit la tête de l'infortuné dans sa main et la tourna d'un côté puis de l'autre. Pauvre gars, ses oreilles avaient été grignotées, par des rats probablement, petite saloperies voraces…et ça n'arrangeait pas les affaires du sibérien ! C'était étrange, mais beaucoup de ses clients demandaient qu'il apporte une preuve de la mort de la cible, il n'en comprenait jamais la raison, c'était sale et indécent, mais le cadavre n'allait pas manquer ses bouts. Dans ce cas précis, on lui avait demandé une oreille, mais il n'y en avait plus ! Alors le mieux à faire était de le mettre bien en vue à la surface. Dans l'autre quartier, la nouvelle allait être propagée d'oreille en oreille jusqu'à ce que l'employeur de Mikhaïl en soit informé…ici, tout le monde allait hurler et en parler pendant des jours et des jours ! Mais l'employeur allait finir par le savoir quand même, et Mikhaïl aurait sa paye, c'était tout ce qui comptait, au fond, même s'il allait probablement devoir faire profil bas une semaine ou deux. Il préférait rester un étranger rarement entrevu.

Il fit un dernier effort et traîna le cadavre contre le mur, assis, bien installé. Puis Mikhaïl se releva et recula de quelques pas pour contempler le travail…Il y avait une traînée de sang du cadavre jusqu'à la bouche d'égout…tant pis ! Il n'avait aucune intention de cacher le fait que ce bout de lard vivait avec les rats et la vermine. Bien, le travail ici était terminé, il fallait à présent s'éclipser par où il était venu, il n'avait pas vraiment envie de se fondre dans la foule, pas cette nuit…Il replaça bien son fusil dont la lanière commençait à glisser de son épaule, puis il s'accroupit, voulant déplacer la plaque à nouveau, lorsqu'un bruit retentit dans la ruelle. Il se figea immédiatement, coupant net sa respiration ! Ses deux mains travaillèrent de concert, l'une agrippa son couteau qu'il tira de son fourreau de cuir, l'autre s'empara de son pistolet, qu'il pointa vers ce qu'il pensait être l'origine du bruit…il ne voyait rien dans cette ruelle sombre.


"…Montre-toi !"
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MessageSujet: Re: Mauvais tournant...[Dunkan]   Mauvais tournant...[Dunkan] Icon_minitimeDim 7 Avr - 16:24

N'avez-vous jamais eu l'impression de toujours tomber au mauvais moment ? Hé bien, à force de voir les choses se réaliser, on ne pouvait pas dire que Dunkan eût l'occasion de se séparer de cette impression. C'était un genre de poisse qui collait à la peau, qui poursuivait, mettait dans la merde sans pitié et vous laissait vous débrouiller avec ce que vous avez.
Rien que ses poings, son katana et son cerveau...

Le roux ne se serait jamais douté qu'il allait être dans la merde en prenant cette ruelle. C'était un raccourci, il ne s'y passait jamais rien : pourquoi aurait-il du s'inquiéter ? Donc non, il ne s'était pas inquiété plus que ça. Il avait simplement rangé sa dose d'antidote dans sa poche et avait emprunté ce chemin précis pour rentrer. Après tout, le coup de la zone malfamée, c'était bon pour les films.
Ce quartier était fréquenté. Plutôt mal même la nuit, mais qu'importait ? Ce n'était pas comme si Dunkan ne fût pas capable de lancer quelques regards noirs vers les péquenots et leurs propositions douteuses. Il s'en foutait. Le but était toutefois de passer par-là pour ne pas être enquiquiné davantage.
Et quelle idée !

Les deux mains dans les poches de son blouson, le jeune homme avançait tranquillement, lorsque le son distinct du métal se fit entendre. C'était bien sa veine : il ne devait pas être seul, par ici. Tant pis, songea-t-il, maintenant qu'il était là, il n'allait sûrement pas repartir et perdre plus de temps. Alan n'appréciait pas de les savoir dehors trop tardivement. S'il pouvait s'épargner un long discours moralisateur, tout ne serait que plus facile à encaisser. C'est que leur protecteur pouvait se montrer fatigant, quand l'envie lui prenait.

Un juron s'éleva à travers les sons étouffés du quartier, laissés derrière le visiteur. Dunkan stoppa alors son avancée pour hausser un sourcil intrigué. Après avoir passé l'angle de la ruelle, il venait de tomber sur une plaque métallique déplacée et un trou béant. C'était bien le moment de passer les égouts en revue, tiens...
Il voulut continuer sa route lorsque le corps sortit brusquement de l'ouverture, s'effondrant sur le sol presque aussitôt. Mince, quelqu'un s'était blessé ? Si ça se trouvait, on avait peut-être besoin d'aider par là-bas. Perplexe, le garçon s'apprêtait à interpeler le malheureux, lorsque deux mains sortirent du trou à leur tour. Ses deux lèvres se scellèrent et il fit un pas en arrière, découvrant bientôt la présence d'une silhouette, qui tentait de s'extirper de là à son tour.
C'était quoi, ça ? Un masque de carnaval ? Ce mec avait peur d'être gazé peut-être ?

Le jeune homme fronça les sourcils, avant de reculer rapidement vers l'angle de la ruelle et de s'y adosser, pour observer sans être vu. C'était bien la première fois qu'il voyait une chose pareille. Qui étaient ces deux types ? Des gardes peut-être ? Ce n'était pas comme s'il avait très envie d'expliquer sa présence dans un quartier pareil... La meilleure solution était encore d'attendre qu'ils quittent les lieux. Dans tous les cas, le bonhomme avait un drôle d'attirail sur lui.

Patient, Dunkan resta aussi silencieux que possible. Ils avaient l'air de prendre leur temps : si le collègue du gars était blessé, mieux valait décamper rapidement, non ? Histoire de s'en assurer, le rouquin fit tout de même mine de regarder où ils en étaient. L'autre était penché sur le corps inanimé. Ce fut quand ce dernier fut retourné sur le dos, que Dunkan étouffa une exclamation de surprise. La lumière de la rue, un peu plus loin, suffisait amplement à éclairer ce qui se présentait désormais comme un cadavre. L'oeil de celui-ci semblait avoir totalement explosé. L'homme au masque ne tarda d'ailleurs pas à le trainer contre le mur le plus proche, dévoilant ainsi une longue trainée de sang, sur le sol.

- Putain... Chuchota le roux entre ses dents serrées.

Des cadavres, il en avait vu assez souvent dans sa courte vie, après la venue du virus. Si les infectés étaient les choses les plus effrayantes qu'il eût l'occasion de voir, cette scène de meurtre s'approcha nettement de son propre niveau d'alarme. La respiration courte, Dunkan tenta de se calmer pour éviter tout bruit. Il devait ficher le camp, alerter quelqu'un, n'importe quoi, mais ne pas rester dans les parages. Déglutissant et tâchant de rester aussi discret que possible, il mit machinalement un pied en arrière, prêt à repartir là d'où il venait.

La malchance ne lui laissa pas le temps de s'éclipser. Alors qu'il reculait, son pied heurta le couvercle d'une poubelle, qui s'était effondrée sur le sol. L'objet, calé par son autre moitié, roula sur toute la largeur de la ruelle, avant de s'écraser contre le mur d'en face et de s'aplatir sur le sol.
Dunkan avait cessé de respirer, les deux yeux écarquillés alors que la voix de l'homme au masque lui ordonnait de se montrer. Le cliquetis familier d'une arme à feux se fit bientôt entendre, glaçant le sang de l'intrus. Une sueur froide coula le long de sa colonne vertébrale tandis qu'il cherchait un moyen de filer.

Comme s'il avait l'intention de se montrer. Ses prunelles vertes se promenèrent du côté de l'autre bout de la ruelle. Il n'aurait jamais le temps de courir jusque là-bas. Pas en sachant une arme pointée dans son dos. Il finit alors par lever la tête dans la direction d'une fenêtre entrouverte. Celle d'un ancien bar, qui avait fermé ses portes le mois précédent. Les portes de devant avaient été barricadées par de grosses planches de bois, en attendant un repreneur.

Posant le pied sur une caisse pour se grandir un peu, Dunkan poussa la fenêtre coulissante et s'y engouffra agilement, avant de refermer derrière lui. Impossible de verrouiller, mais, au moins, cela attirerait-il moins de soupçons. Prenant une inspiration, le jeune homme se tourna vers la pièce dans laquelle il se trouvait, plongée dans la pénombre. Probablement l'arrière, où l'on mettait le stock.
Il chercha la poignée de la porte à tâtons et pénétra dans la salle principale du bar, à peine éclairée par les lumières de dehors. Nerveux dans l'obscurité, il se tint à bonne distance des fenêtres et chercha un coin où se cacher, le temps d'être certain que le tueur serait parti. Quitte à rester jusqu'au matin, il préférait ne prendre aucun risque et son coeur battant la chamade ne l'aiderait pas à se décider à faire autrement.
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MessageSujet: Re: Mauvais tournant...[Dunkan]   Mauvais tournant...[Dunkan] Icon_minitimeSam 27 Avr - 2:02

Mikhaïl resta immobile quelques instants, attendant patiemment…bien sur, personne ne se montrait, qui serait assez idiot pour obéir à l'ordre que le sibérien venait de jeter ? Autrefois, peut-être qu'un idiot aurait été assez confiant et innocent pour se montrer, mais ce monde ne pardonnait plus les idiots, ce temps était révolu. Mikhaïl proféra un juron et baissa son arme, laissant le bras qui tenait son couteau raisonnablement levé pour contrer rapidement une éventuelle embuscade…tout ça était machinal, il ne s'en rendait même pas compte. Il avança à pas de loups, prêt à réagir à la moindre menace…Il se demanda d'ailleurs à quelle menace il pouvait bien s'attendre ? Le voila qui devenait paranoïaque, fort probablement. Il pouvait s'agir d'un chat, d'un chien, ou même d'un rat, voire d'un simple courant d'air déséquilibrant un couvercle de poubelle…mais son instinct lui dictait autrement, et au fil des années, Mikhaïl avait remarqué qu'il n'était jamais bon d'ignorer son instinct, même s'il arrivait à celui-ci d'exagérer certaines choses ; cependant, mieux vaut prévenir que guérir.

Et alors, Mikhaïl entendit un bruit. Oh non, ça, ce n'était pas un rat, ni un quelconque animal, qui se serait échappé sans se soucier de l'homme masqué, c'était quelque chose plus lourd prenant appui sur…peu importait sur quoi cette chose se reposait, l'important était que c'était un quelqu'un, quelqu'un qui ne voulait pas que Mikhaïl le voit. Pour autant, il n'accéléra pas le pas, la précipitation menait toujours à l'échec, combien de compagnons d'arme Mikhaïl avait-il perdu à cause d'elle ? Un tournant pris trop vite, une seconde d'impatience, et ça se terminait dans le sang, une balle, un piège, une grenade, il avait tout vu, il avait vu des horreurs qui le faisaient encore frissonner, chacune voulant ridiculiser l'autre…Monde de merde. Il était à présent difficile de créer des liens avec qui que ce soit, car auprès de Mikhaïl, il y avait toutes les chances pour que quelqu'un finisse par perdre la chair de son visage, ou, avec un peu de chance, seulement un membre ou deux. Cependant, la camaraderie était la clé pour une équipe efficace…il fallait accepter l'horreur.

Arrivé au bout de la ruelle, et devant à présent tourner, Mikhaïl se figea…une respiration…une seconde…puis une troisième… Puis il prit une grande inspiration, puis il se jeta en avant ! Il se rattrapa d'une prompte roulade et se retrouva un genou à terre, une arme brandie devant lui, l'autre prête à frapper quiconque s'approcherait d'un peu trop près. Un demi-sourire qu'on ne pouvait voir naquit sur son visage…bien sur, il n'y avait personne. Pourtant, il ne se détendit pas. Non, ce n'était pas aujourd'hui que la paranoïa le prendrait, il fallait attendre, être patient, examiner, étudier. Tout immobile, il laissa ses yeux explorer la scène. Des poubelles débordantes d'immondices diverses qu'on oubliait de récolter, des bouts de journaux et papiers éparpillés, des caisses, certaines fracassées, d'autres intactes, dont une …sous une fenêtre. Le sourire que personne ne verrait jamais s'agrandit, et Mikhaïl se releva. Il s'avança prudemment vers la fenêtre, et n'y fit jamais face, peut-être quelqu'un l'attendait avec une balle toute à son nom, on ne pouvait être sur.

Il prit appui sur la caisse qu'il avait repérée, et ouvrit lentement la fenêtre…il attendit quelques instant, et d'un seul mouvement fluide, il prit appui sur le rebord de la fenêtre, se hissa, et pénétra dans le bâtiment, se réceptionnant agilement sur le plancher poussiéreux. Il resta encore immobile quelques instants…aucun bruit, il n'y avait visiblement personne dans cette pièce obscure, n'importe qui aurait profité de sont entrée pour l'attaquer, c'était le seul moment où il allait être vulnérable. Une porte était ouverte devant lui, donnant vers une pièce faiblement éclairée. Il ignorait la nature du bâtiment, mais sans aucun doute était-il abandonné…tant mieux. Il rangea son couteau et son pistolet, et prit sont fusil, qu'il arma machinalement. Il posa son doigt sur la détente, puis avança à pas très lents. Il ouvrit la porte en grand, pour voir dans quel genre d'endroit il avait atterri.

Un bar…charmant. Après avoir réglé cette petite affaire, cela pourrait être un bon endroit pour se cacher le temps que la panique passe, peut-être restait-il quelques bouteilles de liqueur, voila une éternité que Mikhaïl n'avait pas bu un bon verre ou deux de bonne vodka…cela pouvait paraître cliché, mais il était difficile d'y échapper. Il fit encore quelques pas prudents, l'arme dressée devant lui…il scruta chaque recoin, s'attendant à ce que quelqu'un se jette sur lui à tout instant ! Mais qui allait est-ce être ? Un autre assassin qui avait attiré Mikhaïl dans un piège ? Personne n'allait retrouver son cadavre ici avant un bon moment…étais-ce un idiot malchanceux qui avait décidé de se terrer là où il ne pouvait s'échapper ? Possible, ou peut-être étais-ce un simple gamin des rues, un enfant sans abri qui voulait voir ce qu'il pouvait voler ici, s'il y faisait chaud, s'il pouvait y dormir…Peu importait qui il allait découvrir dans la pénombre Mikhaïl avait bien l'intention d'être le seul être vivant à sortir du bar.
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MessageSujet: Re: Mauvais tournant...[Dunkan]   Mauvais tournant...[Dunkan] Icon_minitimeMar 14 Mai - 0:11

La légère détonation du fusil ne manqua pas de faire sursauter Dunkan, tandis que ce dernier recherchait un bon endroit pour se cacher. Il n'était pas un expert, mais il devinait sans peine le calibre de l'arme, rien qu'au bruit qu'elle venait de faire. C'était pas du tout petit. Immobile, dans le noir, le jeune homme grimaça et retint son souffle. Cette histoire empestait le sérieux et il en était pleinement conscient.

Quelques pas de plus le conduisirent au beau milieu des tables et des chaises, certaines, renversées sur le sol. "Laisse ton katana ici", avait dit Alan. Brillante idée ! Il se ferait un plaisir de le lui rappeler s'il sortait de ce pétrin en vie. Les récents accrochages avec Ephram avaient eu beau être pénibles, le rouquin n'était pas assez impulsif pour sortir une arme pareille de son fourreau. Aucune dispute ne valait la mort de quelqu'un : ce n'était pas comme s'il avait été habitué à prendre des vies à tort et à travers. Non, sa colère contre son frère ne comptait pas ! De toute façon, se disait-il, il n'aurait jamais rien pu faire contre un ancien militaire. Rage, ou pas.

Un peu aidé des lueurs de l'extérieur, Dunkan finit par se saisir du pied d'une chaise. Faute de véritables moyens de se défendre, mieux valait improviser sur le moment. Le bonhomme qui venait de pénétrer dans son refuge, ne plaisanterait pas, lui. Le coeur battant à tout rompre, le jeune homme fonça en direction d'une énorme horloge en bois massif. Difficile de déterminer de quel bois il s'agissait. Aussi étrange que cela pouvait paraître, le mécanisme fonctionnait toujours et le son du balancier suffisait amplement à couvrir quelques bruits. La respiration haletante du cadet des Swelen n'en fut que des plus soulagées, bien qu'il s'efforçât de la calmer aussi vite que possible.

A couvert dans le recoin sombre que formaient l'énorme horloge et le mur, il observa furtivement la porte qui s'ouvrait sur son poursuivant. Ce dernier ne tarda d'ailleurs pas à arpenter la pièce à sa recherche. Sa cachette n'en resterait pas une bien longtemps. Choisissant de s'accroupir près du sol, Dunkan chercha un bon moyen de se sortir de ce pétrin. Ses pensées se tournèrent presque machinalement vers le téléphone portable, glissé dans la poche arrière de son jean. Non, il ne pouvait pas appeler Ame. Trop de lumière, trop de bruits que l'inquiétant tic-tac ne parviendrait pas à étouffer. Il était seul dans cette mauvaise passe et devrait trouver une façon convenable de s'en sortir. Aussi convenable que pouvait être un face-à-face avec un tueur. Autant dire que ses chances étaient minces.

Cette pensée lui suffit à resserrer ses doigts autour du pied de chaise qu'il tenait toujours fermement. Loin d'être resté le gamin pleurnichard de Flagstaff, il avait appris où frapper pour que ça fasse mal. A sa hauteur, les genoux. C'était l'endroit stratégique pour obliger le gars à tituber un peu. Il ne fallait pas se leurrer, ce type, au vue de son équipement, avait l'air de savoir à quoi s'attendre dans les situations compliquées. Il donnait d'ailleurs l'impression d'être celui qui chassait et pas l'inverse. Face au calme, la frayeur ne pouvait guère l'emporter. Seulement voilà, Dunkan n'était pas un militaire et possédait encore moins de prétentions guerrières. Les combats de rue, les petites frappes : tout ça n'avait rien à voir avec ce qu'il connaissait à l'heure actuelle.

Et alors l'horloge sonna. La mélodie résonna dans le creux du bois, puis dans toute la pièce, puissante et déterminée à sonner les huit heures du soir. Les yeux écarquillés, Dunkan s'était de nouveau plaqué contre elle, à l'abri, pensait-il, de tout mauvais coup prêt à partir. Il espérait, non, priait pour que son mouvement de panique n'eût pas attiré l'attention de l'autre.
Chacun des "DONG" émis, donnait une funeste impression de compte à rebours.
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