lienlien



Nous sommes en novembre, il fait 5°
Attention aux rafales de vent.



« Alors que le monde était habitué aux maladies virulentes, meurtrières comme la peste, le choléra, le H1N1, il ne s'attendait pas à autre chose. »

Un virus dont on ignorait tout apparut. Absolument tout. Mais très vite, comme une punition divine, il dévasta le monde pour répandre la mort.
Une entreprise pharmaceutique très puissante, la L0D, ayant beaucoup d'influence, surtout aux États-Unis se dévoua alors pour trouver un antidote. Des milliers de tests commencèrent. S’enchaînèrent et échouèrent tous. Mais dans cette idée de sauver le monde, les scientifiques firent une erreur. Le virus muta et le monde allait connaître un triste sort.

Les premiers infectés apparurent. Les premiers monstres inhumains dévorant leurs propres familles. Le virus se transmit extrêmement rapidement. Chaos et désolation. L'humanité survécut trois ans sans la moindre aide. Les morts marchaient et mangeaient.
Revint la L0D.
Avec sa toute puissante milice et ses scientifiques, elle érigea des villes fortifiées partout dans le monde, la principale étant à Crimson City, anciennement nommée Cleyfield, ville émergente au sud de New-York. Comme un messie, le président de la firme permit aux survivants de vivre à nouveau. D'être protégés, soignés, de pouvoir travailler. Ils commercialisèrent peu de temps après un antidote pour empêcher aux personnes infectées de se changer en monstre.
L'effet ne durant pas éternellement, il fallait donc le prendre au moins une fois par jour et cette solution miracle devint rapidement une drogue. Mais certains n'avaient pas confiance, ne croyaient pas que la L0D était si parfaite.

Élision apparut. Ce groupe de résistance discret commença à semer le doute dans les esprits de la population de Crimson City. La LOD ordonna immédiatement d'arrêter ces « terroristes ».
Mais qui sont-ils vraiment ? Votre voisin est peut-être un saboteur d’Élision. Qui sait ? Et aujourd'hui l'atmosphère est tendue. La LOD censure, surveille tout ce qu'il y a de suspect. Élision gagne de la puissance dans l'ombre et les habitants sont pris entre deux feus.

Pourtant, la vie continue... tout du moins essaie.

REGLEMENT    CONTEXTE    GROUPES    INFORMATIONS    V1LOD5    PARTENARIAT    AVATARS PRIS


Le Role Play du mois est attribué à [TITRE DU RP], impliquant les joueurs [NOM PRENOM] et [NOM PRENOM] Félicitations à eux ! Vous pouvez aller les féliciter sur [ce topic].
La médaille du membre du mois revient à [PRENOM NOM] qui a posté [% ou NB DE MESSAGES]. Félicitations à lui / elle !
La médaille du nouveau du mois revient à [PRENOM NOM] qui nous a présenté une fiche qui a sucité un coup de coeur des admins, vous pouvez la lire [ici]
Félicitations à tout le monde !

Et hop, changement de design ! Il y a en plus de cela quelques autres nouveautés que vous pourez consulter ici. N'hésitez pas à donner votre avis !
26 / 04 / 2013

Deux nouvelles catégories voient le jour : Days of Future Past (informations) et New Horizons (informations)
Le sondage à propos du NH#1 sera bientôt lancé.
21 / 01 / 2013




Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

je suis
John Ladder
Civil
John Ladder
Messages : 67

Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Empty
MessageSujet: Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron   Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Icon_minitimeJeu 21 Mar - 22:17

Sa tête lui faisait mal, ses os lui faisaient mal, ses yeux lui faisaient mal, tout lui faisait mal. Sa tête lui faisait mal, elle lui faisait toujours mal quand John vidait une bouteille de trop. Et en cette début de soirée-ci l’alcool qui était censé battre l’alcool qui était déjà présent dans son sang n’avait que renforcer son malaise. S’il ne se trompait pas et qu’il se souvenait bien de son premier regard avec le miroir de ce matin, il devait ressembler à un mort-vivant en ce moment – pâle, avec des ombres noires en dessous de ses yeux rougis.
John roula sur son ventre et enfuis son visage dans le coussin. Un gémissement sortit sans lui avoir demandé son avis.

Fuck, où est-ce qu’il avait foutu la morphine ?

John fini par se redresser au bout d’un moment, la tête lui tournant légèrement. Il remarqua qu’il avait fait tomber un porte feuille par terre.


Il se souvint qu’il se l’était approprié plus tôt dans la journée. Il se baladait dans les rues commerciales de Crimson City et n’avait pas pu résister à la tentation de se trouver un peu d’argent de poche. Encore une fois il n’avait plus grand-chose et son estomac s’était manifesté comme étant vide. Il s’était alors permis d’aller fouiller dans les poches de quelques passants et avait fini par mettre le grappin sur un jeune homme en lui dérobant son porte-monnaie. Ne voulant pas s’attarder sur les lieux John avait vite fait de rentrer chez lui avant de jeter un coup d’œil dedans. Il s’était dit qu’un garçon dans la fleur de l’âge tel que cet inconnu devait forcément avoir quelque chose !

Quelle avait été sa déception en voyant que le portefeuille ne contenait rien de plus que quelques bouts de papier, des piécettes qui valaient des clous et une carte d’indenté.


John cessa d’y penser et scanna sa chambre du regard, qui était plongée dans la pénombre. Ses yeux s’y habituèrent et il reconnu le chemin jusqu’à la porte de sa chambre. Il trotta jusqu’aux escaliers et les descendit doucement. Il faisait frai chez lui, et pourtant il commençait à transpirer. Sa peau fourmillait et son visage était en feu. Son mal de tête devenait insupportable.

Il fallait qu’il prenne l’air.


En un clin d’œil il était dehors, enveloppé dans son manteau devant le bloc de son appartement. Les trottoirs étaient vides et John prit une grande bouffée, les yeux fermés. L’air pur le ranima. Et lorsqu’il rouvrit les yeux il n’existait pas de lune, pas une seule étoile. Juste le froid, l’obscurité et le calme.

Il resta un moment comme ça puis se pencha, les mains sur ses genoux. Il ne faisait pas si sombre qu’il ne l’avait pensé.
Il se releva et il cru se changer en pierre quand soudain, il trouva un parfait inconnu juste devant son nez. Comment avait-il fait pour ne pas le remarquer ?

Eh, minute papillon. Il lui disait quelque chose.

Il réalisa.

C’était le type à qui il avait volé le portefeuille. Qu’est-ce qu’il venait faire là ? Il l’avait pincé ? Comment il savait où il habitait ?

Alors que ces questions continuaient de se bousculer dans son esprit, John recula d’un pas et fixa l’autre homme avec une froide animosité.
Revenir en haut Aller en bas

je suis
Aaron Blue
Civil
Aaron Blue
Get Backer... sort of.
Messages : 136
Humeur : Dopé à la caféïne.
Localisation : Je sais pas j'ai perdu mon plan.
Arme(s) utilisé(e) : Desert Eagle parce que c'est la classe.
Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron 18544327515101Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron 537581tumblrm96sbmaUYB1rq1dew

Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Empty
MessageSujet: Re: Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron   Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Icon_minitimeVen 22 Mar - 20:50

Aaron n'aurait su dire si la semaine qui se déroulait était cent fois meilleure que les autres ou abominable. Rien n'était toujours blanc ou noir, aurait dit quelqu'un de philosophe. Sauf qu'Aaron n'était pas vraiment philosophe. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il avait retrouvé une présence qui lui était chère, qu'un membre de sa famille était encore vivant et qu'il n'avait pas espéré pour rien ; mais cette présence s'était retournée contre lui et finalement, s'il restait avec le soulagement que se frère n'était pas mort, il ressortait de là avec un échec et avec un rejet de plus. Crimson était devenue Gotham, bon sang.
Pour toutes ces raisons, il n'avait pas dormi la précédente ni même celle d'avant d'ailleurs. Son corps réclamait un moment de sommeil mais lui ne le voulait pas. Il avait espéré avoir des choses à faire, du boulot, une réclamation d'Edwin mais non. Rien. Le désert de Gobie. Et tout ça, c'était aussi mauvais pour le portefeuille que pour la tête. Il avait apprit à ignorer les signes de faiblesse ou de fatigue de la part de son corps mais pour les pensées, c'était différent. Elles résonnaient inlassablement à l'intérieur de sa tête et y restaient piégées. S'il était loin de la torture qu'elles lui avaient infligé dans la zone noire, cela n'avait rien d'agréable et il avait l'impression d'être à deux doigts de la schizophrénie. Enfin, quand même pas. Mais presque. Bref, Dunkan avait ouvert une plaie après en avoir fait cicatriser une autre avec son ton acerbe et ses phrases assasines. Bien joué frérot.

Ainsi Aaron n'était presque pas sorti de chez lui, tel un redneck casanier avec la bière en moins. A quoi bon se faire remarquer pour rien ? Car oui, vagabonder dehors c'était se faire remarquer quand on était paranoïaque. Il avait bien fallu remplir le frigo et les placards toutefois, surtout si un certain roux décidait de re-pointer le bout de son nez. Il était donc rapidement sorti faire des courses à l'épicerie du coin, l'écharpe autour du cou et les lunettes noires vissées sur le nez. Mais là encore, rien ne s'était passé comme prévu. Faire ses emplettes en paix était donc vraiment trop demander. Il avait décidément un mauvais karma ou beaucoup de malchance. Peut-être les deux. Ce que son autre lui avait fait dans sa précédente vie avait dû tuer beaucoup de monde, c'était forcément ça.
Cela s'était passé très vite. A peine fut-il sorti de l'échoppe avec deux sacs de course en plastique (50% de produits d'épicerie normaux, 50% de sucreries) particulièrement bruyant qu'un type à l'air louche était passé à côté de lui. Ça aurait pu être une situation parfaitement normal si monsieur trench-coat ne lui avait pas pris son portefeuille de la poche. Aaron ne s'en était pas rendu compte tout de suite. Sur le moment il s'était retourné et avant vu monsieur trench-coat avec un portefeuille qui ressemblait forcement au sien dans la main, mais il n'avait pas tout de suite imaginé que cela pouvait être le sien. Ce ne fut qu'une fois arrivé chez lui qu'il s'en était aperçu. Les œufs s'étaient cassés quand il avait fait tomber les sacs en jurant bruyamment.

L'argent n'était pas un problème. Trench-coat avait dû être déçu si c'était pour cela qu'il lui avait pris son porte-monnaie : il avait dépensé tout son liquide à l'épicerie, il ne devait rester que deux ou trois dollars dedans. Et beaucoup de tickets de caisse, rien d'alarmant. Ce qui posait problème, c'était sa carte d'identité. Aaron jura à nouveau. Il n'y avait pas son adresse dessus - une fausse, du moins et il y avait son (faux également) nom. La photo elle-même était fausse, ce n'était pas lui dessus, juste quelqu'un qui lui ressemblait vaguement. Mais si quelqu'un l'analysait en détail, elle se rendrait compte de la falsification. Et il suffisait que la LOD s'amuse à retrace, au hasard, des empruntes digitales et c'était terminé. Peut-être qu'il exagérait. Il était complètement parano. Mais quand même. S'il avait été plus vigilant, s'il avait dormi un peu plus… il aurait eu bien plus de jugeote. Il décida qu'il dormirait ce soir et que là, maintenant, plus qu'autre chose, il avait besoin d'une cigarette. Cela faisait un mois qu'il n'en avait pas fumé une et il en avait grand besoin.
L'air épuisé, dégoûté de son inattention, il sortit de chez lui sans même daigner mettre une veste et s'accouda à la rambarde pour allumer sa cigarette. A peine avait-il pris deux bouffées cancérigènes qu'il le vit. Lui et son fichu trench-coat. Il était en bas, juste là.
Dans un premier temps, il paniqua. Bordel ! Et si c'était vraiment un type de la LOD et qu'ils l'avaient retrouvé ! Il étaient là pour venir le chercher ? Pas déjà !
Il s'était soudainement éloigné de la rambarde et l'homme en bas s'était retourné. Il pouvait voir son visage d'ici, et ce faisant, Aaron s'arrêta. Une petite minute. Il connaissait vaguement ce visage - ce type habitait ici. Il l'avait déjà vaguement croisé. Ils ne s'étaient jamais échangés aucun mot mais si Aaron n'avait absolument pas la mémoire des noms, il se souvenait très bien des visages. Et lui, il habitait dans le coin.
Ce fut un soulagement tellement intense qu'il oublia subitement et momentanément son agacement. Il fallait néanmoins qu'il récupère son bien, et le fait qu'il se soit fait volé le frustrait profondément et l'énervait en même temps. Sans la finir, Aaron écrasa sa cigarette contre la semelle de sa chaussure et descendit les escaliers quatre à quatre. Il n'avait pas l'air très menaçant avec son t-shirt à manches longues trois fois trop grand pour lui, mais soit. Il se planta devant monsieur trench-coat les sourcils froncés et le regard insistant - il paraît qu'il avait un regard très noir quand il le voulait, il devait tenir cela de son père, ô joie.

« Bonsoir, je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient. »

Ne jamais oublier la politesse. En tous les cas il le regardait droit dans les yeux à travers ses lentilles marrons. Il avait l'air aussi crevé que lui avec ses cernes qui lui mordaient les joues et ses yeux rougis.

« Écoutez, pas besoin d'y passer trois heures, je sais très bien que c'est vous, votre manteau n'est pas discret. Rendez-moi simplement mon portefeuille, je m'en irai et ce sera tout. En plus vous n'avez pas dû trouver grand-chose dedans. »

En espérant que tout soit aussi simple… mais ça ne l'était jamais. Loi de Murphy, bonjour.

Revenir en haut Aller en bas

je suis
John Ladder
Civil
John Ladder
Messages : 67

Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Empty
MessageSujet: Re: Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron   Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Icon_minitimeDim 21 Avr - 17:50

John donna en réponse au regard inquisiteur du jeune homme un sourire mesquin, ravalant un ricanement. C'était plus nerveux qu'autre chose, parce qu'en réalité il n'y avait rien de si drôle dans cette situation.

Lorsqu'il fini de parler, John se mit à le contourner d'un pas silencieux en le considérant d'un œil suspect, parce que forcément quelque part une des lois de la physique à du être brisée, la coïncidence était trop improbable, c'était impossible qu'il ait pickpocketé un type qui habitait dans le même bloc que lui sans le reconnaître.


Quand notre homme fit enfin face à l'inconnu de manière à ce qu'un réverbère reflète sa lumière sur son visage, John pu enfin distinguer ses traits beaucoup plus nettement.
John n'était pas Einstein, mais pas suffisamment con pour ne pas immédiatement faire la connexion entre ce type et l'autre qui habitait quelques étages au-dessus de lui.

Il ne connaissait pas son nom, mais maintenant que sa face était mieux éclairée par le lampadaire il était facilement reconnaissable, bien que John ne l'avait croisé qu’occasionnellement dans les couloirs ou aperçu sur son balcon, vu que ce type ne sortait que rarement. Encore moins que John lui-même. Et ça c'était hard.

Enfin John le comprenait un peu aussi - lui aussi avait ses périodes où il ne sortait plus pendant longtemps, où il restait assis sur son lit à fixer le mur en face sans broncher. Souvent ces jours-là il faisait des cauchemars, mais des intenses, des crie à s'en arracher les poumons, des réveille-toi-maintenant-ou-crèves cauchemars qui le laissaient essoufflé de terreur quand il se redressait subitement dans son lit. Et ils empiraient de nuits en nuits, tellement que parfois il avait du mal à se rendormir de peur d'avoir une crise cardiaque d’effroi dans son sommeil. Il ne se souvenait jamais exactement de quoi il rêvait car les images disparaissaient la seconde où il rouvrait les yeux, et pour une raison ou pour une autre, ça le faisait se sentir encore pire.

Après il ne connaissait pas les occupations du jeune homme, peut-être qu'il avait ses raisons aussi. Mais le fait est que lorsqu'il daigner à sortir de chez lui il avait toujours un truc qui lui cachait la plupart du visage, si bien que John considérait ça comme un peu comme son trademark. Il devait vraiment pas avoir fait gaffe à qui il s'en était pris, parce qu'autrement il l'aurait reconnu.


John fini enfin par lui répondre, prenant un air sérieux. En fait pas vraiment.


« Hum. Hey. J'ai pas ton porte-monnaie sur moi là... »


Il sortit une cigarette de son paquet qu'il remit dans sa poche, l'alluma comme une fleure et tira une bouffée. Il expira lentement, regardant la fumée se répandre un peu plus loin.


« Puis tu tombes un peu mal, j'allais faire une balade. Euh... Al.. Al.. »
Il essayait de se souvenir du nom qu'il avait lu sur la carte d'identité, essayant d'avoir un minimum l'air embêté. « Al... an... Allan? C'est pas ça? »
Revenir en haut Aller en bas

je suis
Aaron Blue
Civil
Aaron Blue
Get Backer... sort of.
Messages : 136
Humeur : Dopé à la caféïne.
Localisation : Je sais pas j'ai perdu mon plan.
Arme(s) utilisé(e) : Desert Eagle parce que c'est la classe.
Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron 18544327515101Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron 537581tumblrm96sbmaUYB1rq1dew

Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Empty
MessageSujet: Re: Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron   Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Icon_minitimeLun 29 Avr - 1:52

Aaron s'énervait rarement. En même temps, avec la famille d'excités qu'il avait eu, la patience était plutôt nécessaire. Au moins un peu. Surtout étant le frère aîné d'une fratrie de trois enfants. Les joies des familles recomposées. Aaron était donc quelqu'un qui savait garder son calme face aux litiges, aussi pénibles soient-ils. Quand on lui posait la question, la famille n'était pas la raison qu'il invoquait, toutefois. Dans ces moments là, il parlait plutôt du petit boulot de caissier dans un supermarché qu'il avait eu au lycée. Ça avait aussi aidé cela dit.
Cependant, cette fois là fut différente. Il ferma les yeux, inspira à fond et fit appel à tout son légendaire self-control pour ne pas étrangler trench-coat-man avec sa cravate. Peut-être était-ce la fatigue, l'enchaînement trop rapide d'évènements, le fait que la tête de ce type ne lui revenait pas du tout. Peut-être les trois. La troisième raison était un peu limite - la tolérance et tout ça - mais présentement son, disons, voisin, l'énervait profondément.
Il avait commencé par le contourner sans rien dire pour le regarder d'un air presque accusateur. Bon sang, c'était lui le voleur ! Aaron avait suivi son mouvement en se retournant vers lui pour ne pas le perdre du regard, et il s'était retrouvé complètement sous le réverbère à se faire observer. Un certain mal à l'aise d'ajouta à l'agacement. Il n'aimait vraiment pas être fixé de la sorte. Surtout pas en ce moment.

Heureusement monsieur trench-coat ne s'en alla pas, du moins il ne l'ignora pas complètement. A la place, il lui donna une espèce… d'excuse ? Une balade ? Où est-ce qu'il se croyait, lui ?
Et puis il aurait pu au moins essayer d'être meilleur acteur. La cigarette qu'il avait allumé avait tendance à lui donner un air détaché qui n'allait pas du tout avec ce qu'il disait. De toute façon il entendait bien à son ton qu'il n'en avait rien à faire. Qu'à cela ne tienne. Aaron avait vraiment besoin de ce portefeuille.

— Aaron. Et j'insiste. En plus vous en revenez, de balade, si je ne m'abuse.

Un soupire plutôt las s'échappa de ses lèvres. Pourquoi tout avait toujours besoin d'être si compliqué. Et pourquoi les voleurs avaient tant besoin de se la ramener aussi familièrement, en plus ?

— Ce n'est pas compliqué. Vous rentrez deux minutes chez vous, vous me le rendez, je le prends et je m'en vais. Point final. Autrement je peux toujours aller le chercher moi-même, cela ne dépend que de vous.

En toute logique, il aurait dû éviter la dernière phrase. Il avait quand même retenu le plus possible un ton acide pour faire en sorte qu'il reste plutôt neutre, à la limite de la courtoisie.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Revenir en haut Aller en bas

je suis
Contenu sponsorisé

Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Empty
MessageSujet: Re: Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron   Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Wallets were made to be stolen anyway... l Aaron

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» — Aaron Blue.
» Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]
» Une Conversation Houleuse ! [PV Aaron Blue]
» Café au sucre ou sucre au café ? — Aaron

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sink or Swim :: ZONE SAINE :: 
▬ Where you live now ▬
 :: 
+ The Houses +
-