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Nous sommes en novembre, il fait 5°
Attention aux rafales de vent.



« Alors que le monde était habitué aux maladies virulentes, meurtrières comme la peste, le choléra, le H1N1, il ne s'attendait pas à autre chose. »

Un virus dont on ignorait tout apparut. Absolument tout. Mais très vite, comme une punition divine, il dévasta le monde pour répandre la mort.
Une entreprise pharmaceutique très puissante, la L0D, ayant beaucoup d'influence, surtout aux États-Unis se dévoua alors pour trouver un antidote. Des milliers de tests commencèrent. S’enchaînèrent et échouèrent tous. Mais dans cette idée de sauver le monde, les scientifiques firent une erreur. Le virus muta et le monde allait connaître un triste sort.

Les premiers infectés apparurent. Les premiers monstres inhumains dévorant leurs propres familles. Le virus se transmit extrêmement rapidement. Chaos et désolation. L'humanité survécut trois ans sans la moindre aide. Les morts marchaient et mangeaient.
Revint la L0D.
Avec sa toute puissante milice et ses scientifiques, elle érigea des villes fortifiées partout dans le monde, la principale étant à Crimson City, anciennement nommée Cleyfield, ville émergente au sud de New-York. Comme un messie, le président de la firme permit aux survivants de vivre à nouveau. D'être protégés, soignés, de pouvoir travailler. Ils commercialisèrent peu de temps après un antidote pour empêcher aux personnes infectées de se changer en monstre.
L'effet ne durant pas éternellement, il fallait donc le prendre au moins une fois par jour et cette solution miracle devint rapidement une drogue. Mais certains n'avaient pas confiance, ne croyaient pas que la L0D était si parfaite.

Élision apparut. Ce groupe de résistance discret commença à semer le doute dans les esprits de la population de Crimson City. La LOD ordonna immédiatement d'arrêter ces « terroristes ».
Mais qui sont-ils vraiment ? Votre voisin est peut-être un saboteur d’Élision. Qui sait ? Et aujourd'hui l'atmosphère est tendue. La LOD censure, surveille tout ce qu'il y a de suspect. Élision gagne de la puissance dans l'ombre et les habitants sont pris entre deux feus.

Pourtant, la vie continue... tout du moins essaie.

REGLEMENT    CONTEXTE    GROUPES    INFORMATIONS    V1LOD5    PARTENARIAT    AVATARS PRIS


Le Role Play du mois est attribué à [TITRE DU RP], impliquant les joueurs [NOM PRENOM] et [NOM PRENOM] Félicitations à eux ! Vous pouvez aller les féliciter sur [ce topic].
La médaille du membre du mois revient à [PRENOM NOM] qui a posté [% ou NB DE MESSAGES]. Félicitations à lui / elle !
La médaille du nouveau du mois revient à [PRENOM NOM] qui nous a présenté une fiche qui a sucité un coup de coeur des admins, vous pouvez la lire [ici]
Félicitations à tout le monde !

Et hop, changement de design ! Il y a en plus de cela quelques autres nouveautés que vous pourez consulter ici. N'hésitez pas à donner votre avis !
26 / 04 / 2013

Deux nouvelles catégories voient le jour : Days of Future Past (informations) et New Horizons (informations)
Le sondage à propos du NH#1 sera bientôt lancé.
21 / 01 / 2013




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 Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]

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MessageSujet: Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]   Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE] Icon_minitimeVen 18 Jan - 17:15

Je suis vraiment quelqu’un d’imprudent.

Le lieu était mal choisi. Bien qu’il faisait nuit, je savais pertinemment qu’à n’importe quel moment quelqu’un pouvait faire irruption. Mais étrangement, cela ne me dérangeait pas et je ne faisais rien pour me cacher du regard d’un éventuel intrus si ce n’est que j’avais pris soit de me mettre entre deux voitures garées là. De toute façon, je n’aurais jamais pu entendre la lourde porte du parking s’ouvrir et les bruit de pas de cet inconnu imaginaire résonner dans la salle, pas avec mes écouteurs sur les oreilles et la musique qui hurlait à l’intérieur. Mais que voulez-vous, je ne supportais pas le bruit de ses os qui craquaient, ni même les pleures de cet individu que j’étais en train de frapper avec ma chère bat - qui par de nombreuses fois m’avait permis de me sortir de bien mauvaises situations. Le pire dans tout ça était que j’étais tout à fait conscient du danger. Mais vous savez, il y a des moments ou plus rien ne nous préoccupe si ce n’est la tâche que l’on est en train d’exécuter. Il y a aussi de ces instants où l’on se sent invincible, où l’on est persuadé que rien ne peut nous arriver. Ce soir-là, j’étais à la fois concentré – et sur le rythme de la musique que jouait mon appareil électronique, et sur la cadence de mes frappes - invisible et…complètement stupide.


Il était environ 17 heure, la nuit commençait déjà à tomber sur Crimson city. Tandis que Sam se préparait à sortir tout en m’adressant quelques paroles que je me gardais bien d’écouter, je jouais au parfait petit frère, posant de façon hasardeuse mes doigts sur le clavier de notre ordinateur. Il m’adressa un sourire que je lui rendis, accompagnant ses pas vers la portes d’un « soit bien sage » avant qu'il disparaisse dans la cage d’escalier. Je soufflais alors, me laissant lourdement tomber contre le dossier de ma chaise. C’est que, vous voyez, bien que mentir soit mon fort, agir comme un hypocrite avec mon frère m’était chose bien difficile et désagréable. Le voir partir et arrêter mon jeu de dupe était donc un grand soulagement. D’autant plus que si je n’avais pas gardé mes yeux rivé sur l’écran, je suis sûr qu’il aurait tout de suite compris la supercherie. Il me connaissait bien trop pour ne pas tomber dans le piège et un simple regard de sa part aurait suffi à me faire craquer ou me faire éclater de rire, me faisant ainsi perdre toute crédibilité.
Je me levais à mon tour, enfilant les premiers vêtements chauds qui me tombèrent sous la main, avant de me diriger vers ma chambre où je trouvais dans un coin, appuyée contre le mur, ma bat de baseball. D’ailleurs, pourquoi m’évertuais-je encore à rattacher cet objet à ce sport ? Après tout, cela faisait à peu près plus de 3 ans que je n’avais pas frappé de balle avec. En plus de cela, cet instrument avait perdu tout son côté anodin et « innocent ». C’était à présent une arme effrayante. J’avais même parfois, je l’avoue, peur de la saisir entre mes mains, comme si le simple fait de tenir cette bat faisait de moi un criminel. Bah. N’étais-ce pas pour faire le bien que j’usais de cette masse de fer ?
Je pris l’objet dans ma main, la jetant sur mon épaule et tirai ma capuche de sorte à cacher mes yeux. J’attrapais mon dernier outil de travail : un petit appareil photo que je glissai dans ma poche. J’étais fin prêt pour ma chasse aux infos. Aujourd’hui, ma « proie » était un jeune homme soupçonné de vendre des infos à la LOD. Afin de prouver sa culpabilité ou son innocence – bien que dans ce cas-ci, j’étais persuadé que cette personne était un mouchard – je devais prendre des clichés d’un éventuel rendez-vous auquel il devait assister avec un membre de la Live or die, puis les envoyer à d’autre membres d’Elision qui devait en fonction des preuves s’occuper du cas de ce traître. Mais alors, pourquoi avais-je amené avec moi une arme si je n’avais besoin que de prendre deux trois photos ? Parce qu’on n’est jamais à l’abri d’un imprévu, surtout à Crimson city.

Après une heure d’errance dans les rues qui se faisaient de plus en plus vides, je fini par trouver ma cible. Il devait être à peine plus âgé que moi mais avait les habits et le comportement d’un adulte. Il était vêtu de noir de la tête au pied et portait une veste et des chaussures de qualité. Il ne déambulait pas de façon complètement hasardeuse comme un adolescent aurait pu le fait mais semblait parfaitement savoir où il allait. Ses yeux eux, en revanche, trahissaient une certaine inquiétude. Il ne cessait de jeter des coups d’œil derrière lui et s’arrêtait même de temps en temps pour s’assurer que personne ne le suivait. Je me faisais donc le plus discret possible, déclenchant le clic de mon appareil dès que je le pouvais. Sur le petit écran numérique apparaissait le visage de cet homme sous différents angles, différents grossissements. Des clichés inutiles. Plus je patientais, plus je perdais mon calme. Nous traversions la ville en silence depuis maintenant plus de deux heures. La nuit était complètement tombée sur la ville. C’était à peine si on voyait. Mais lui, il continuait de marcher, infatigable, pas même effrayé par les ténèbres qui recouvraient Crimson City. Il ressemblait à un automate.

Mais alors que je m’apprêtais à abandonner, nos pas nous guidèrent vers un parking. Malgré le danger que représentait un endroit clos, je le suivis. Première erreur. Le bruit de nos semelles martelant le sol résonnait dans tous l’édifice. J’avais l’impression qu’il n’y avait plus que nous deux dans cette ville, seuls être-vivants capables de briser ce lourd silence. Mais la cadence de nos pas prit une autre allure, plus lente. Le bruit disparu bientôt. Je fus alors pris d’une terreur soudaine. Devant moi, le jeune homme s’était arrêté. Il n’y avait personne d’autre que lui au centre de ce parking. Deux voitures étaient garées sur le bas-côté, mais elles étaient vides et sûrement abandonnée. Ce n’était pas le lieu de rendez-vous. Mais alors pourquoi nous trouvions-nous ici ?

« Tu peux sortir de ton trou. »

S’adressait-il à moi ? Je restais sans voix, bête, incapable de penser. Si c’était bel et bien à moi qu’il parlait, alors je…

« Sors. »

Tout à partir de ce moment s’enchaîna très vite, comme s’il on avait passé la bande d’un film en accéléré. Je sortis de ma cachette, comme il me l’avait demandé. Il mit sa main dans sa poche et en tira un objet. Je vis la crosse de son pistolet. Mes bras se levèrent dans les airs, soulevant la barre de métal, et retombèrent violemment. La bat heurta la mâchoire de cet homme, l’envoyant directement au sol. Je venais d’enclencher une bombe à retardement qui risquait de m’éclater à tout moment entre les mains. J’étais choqué. J’arrivais à peine à croire ce que je venais de faire. L’avais-je seulement tué ? Un raille me convint de contraire. Pourtant il fallait qu’il ne puisse raconter à qui que ce soit ce qui venait de lui arriver, qu’il soit incapable de décrire mon visage. Il fallait que je le fasse taire. Comment ? Le séquestrer ? Non. La réponse se trouvait entre mes mains. Mes yeux se posèrent sur l’arme de mon prochain crime. Je tremblais. Mais il le fallait. Je sortis de ma poche mes écouteurs et un baladeur que j’eus bien du mal à mettre en route. Je fis glisser mes doigts sur l’écran, choisissant une musique au hasard. Les notes s’enchaînèrent, mais j’entendais toujours ses plaintes. Je forçais un peu plus le son. Je saisis cet homme par le col de sa chemise le traînant entre les deux voitures qui étaient garées là. La suite, vous la connaissez.

La musique s’arrêta en même temps que mes coups. En face de moi il ne restait plus qu’une figure déformée par les coups. L’odeur du sang et la laideur de ses blessures me donnèrent des hauts le cœur. Je me courbais avant de vomir. Je dus m’éloigner le plus possible de ce corps, m’assaillant dans un coin de la pièce, apeuré, en larme. Qu’allait-il m’arriver ? Comment allais-je me débarrasser de ce corps ? L’avais-je tué ? Je n’étais plus sûr de rien et avais peur de tout. Oh Sam, j’aurais dû t’écouter !
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MessageSujet: Re: Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]   Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE] Icon_minitimeVen 8 Fév - 23:05

Etrangement, les parkings souterrains n'était pas un endroit qui rendait Amera - non, Aaron - nerveux. De ce qu'il avait pu constater, c'était généralement des endroits où le danger était proportionnel au nombre de personnes qui y passaient, et il n'y avait pas grand monde. Il y avait peu de voitures, un peu plus de véhicules de la LOD. Beaucoup de places étaient libres, les plafonds pourtant bas résonnaient beaucoup. Ceux qui se croisaient par hasard ne se parlaient pas, car si ce n'était pas pour garer leur voiture, c'était généralement pour des choses « peu recommandables par les bonnes gens » que les habitants de la zone -soit disant- sûre de cette partie de la ville venaient mettre les pieds en ces lieux. Certes, l'on était plus en sécurité ici que là bas. Tout dépendait ensuite de l'histoire personnelle de chacun.
C'était pour cette raison qu'Aaron aimait presque bien les parkings. Il n'y avait pas de gardes et c'était quand même plus lumineux et moins nauséabond que les égouts - l'odeur de cigarette était tout de même préférable. Ce fut donc un soulagement quand il y arriva, lessivé après une journée de l'autre côté.
Même dans une activité pareille, il avait trouvé une certaine routine. Ce qu'on lui demandait était souvent toujours pareil. Un bien de la part d'un ancien habitant d'un immeuble à présent délabré, un cadeau d'anniversaire, diverses choses que l'on pouvait trouver dans un centre commercial d'avant, parfois de la nourriture et des vêtements. Et Aaron avait finalement trouvé quelques petites habitudes, des itinéraires calculés, des gestes répétitifs. Ce n'était jamais exactement pareil, naturellement. Le nombre de balles qu'il comptait en moins à la fin de chaque journée était différent à chaque fois. Mais finalement, c'était comme n'importe quel boulot, ou presque. Et il avait eu de la chance, cette fois, il n'avait croisé presque personne dehors. Ca avait été une belle journée plutôt ensoleillée. Vers dix-huit heures il avait déjà terminé, et il avait rejoint le parking une demi-heure plus tard.
Lui qui pensait que sa journée était terminée… T'as pas fini ta journée, mon pauvre vieux.

Alors qu'il se faufilait depuis les égouts jusqu'au souterrain à proprement parler, il entendit quelque chose. C'était rythmé, mais trop irrégulier pour qu'il s'agisse d'un bruit de pas. Il ne le reconnut pas d'abord, et ne se douta de rien jusqu'à ce qu'un autre son lui parvienne. Après chaque fracas, il y avait un gémissement, une plainte faiblarde qui faisait fonctionner l'imagination à plein régime.
Le premier reflexe d'Aaron fut de faire demi-tour. Il y avait beaucoup d'autres chemins qu'il pouvait emprunter. Il ne les connaissait pas mais il s'y retrouverait bien. Ainsi il n'aurait pas à se retrouver au milieu de… de quoi ? Une bagarre ? Un assassinat ? Un infecté dévorant quelqu'un ? Non, ce n'était pas ses affaires et dans le dernier cas de figure, de toute façon il ne ferait pas long feu avec tous les gardes dehors, il n'allait pas non plus commencer à se la jouer justicier.
Néanmoins après avoir fait deux pas, il s'arrêta. Tout bruit avait cessé. Tout ce qu'il entendait était l'écoulement d'un tuyau qui fuyait un peu plus loin - il ne le remarquait que maintenant. C'était beaucoup plus calme et cela poussa Aaron à retourner la tête, les sourcils froncés, sa curiosité piquée malgré lui.

Ce n'était assurément pas malin, mais il tourna les talons une seconde fois et la main sur la crosse de son arme discrètement rangée dans son dos, sous sa veste, il avança vers l'origine du bruit.


Il ne vit d'abord que des voitures - logique pour un parking. Il n'y avait pas beaucoup, mais entre deux véhicules, il se passait de drôles de choses. Notamment, une paire de jambes dépassaient de derrière les pneus. Les sourcils froncés et le dos courbé, prêt à partir en courant si quoique ce soit de trop dangereux arrivait, Aaron dégaina un desert eagle pour l'empoigner fermement avec ses deux mains. C'était une situation très bizarre. Pas vraiment angoissante pour lui qui allait de l'autre côté tous les jours, juste bizarre.
Finalement, il perçut du mouvement dans un coin, au bout d'un chemin d'éclaboussures écarlates. Sans même regarder il pointa son arme sur la personne sans tirer. Heureusement. Puis il regarda plus en détail et manqua de s'étouffer en même temps que son cœur s'arrêtait une seconde. Sa première pensée fut "Dunkan". La seconde d'après, il se rendit compte que ce n'était pas lui.

« … Flynn ? » dit-il avec un ton hésitant, baissant son arme, un peu confus. Il connaissait ce gamin, et pour cause, il l'avait déjà croisé dans certains circonstances que la LOD rêverait de connaître. Cependant il ne connaissait de lui que son nom, sa ressemblance frappante avec son frère et le fait qu'il ait une batte près de lui à longueur de temps.
Mais là il avait du mal à comprendre ce qu'il se passait ou du moins ce qu'il s'était passé. Un mec tabassé presque à mort et Flynn terrorisé dans un coin, les écouteurs vissés sur les oreilles ? C'était une bien étrange situation.

« Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? »

Il ne savait pas vraiment à qui il posait la question. A lui-même ou au jeune homme devant lui, peut-être les deux, voire même à l'agonisant. Rangeant son arme, finalement, il s'approcha de l'homme au visage tuméfié lamentablement étalé au sol. Il avait la respiration sifflante et ses yeux étaient fermés. Il ne devait pas entendre grand-chose, mais il était encore vivant. Il faisait un peu pitié à voir comme ça, et Aaron l'aurait bien aidé mais il n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé - il ne se visait pas de son sang mais il devait avoir quelques fractures sympathiques et un séjour à l'hôpital ne serait pas du luxe. Flynn avait peut-être fait ça pour une bonne raison - car le sang qui avait éclaboussé le rouquin et l'hémoglobine ne laissaient aucun doute quand à l'auteur de cette violence. L'état de choc peut-être, aussi.
Donc non. On dirait que la journée n'était pas encore finie pour Aaron. Pas de bol.
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Flynn Davis
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MessageSujet: Re: Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]   Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE] Icon_minitimeLun 11 Fév - 11:24

Je ne pouvais m’empêcher de pleurer. J'avais aussi la nausée. Je suppose que le stress et la peur y était pour beaucoup dans tout ça. Je n'arrivais pas non plus à rationaliser tout ça. C'était comme si j'étais pris dans un cauchemars ou ces genres de paralysie qui vous prennent au réveil et durant lesquels on est bien conscient de son état mais on ne peut pourtant rien y changer et on à la trouille au ventre parce qu'on ne ne sait pas si cela va passer, si ça va s’arranger. J'étouffais à moitié dans mes propres sanglots. Non, ça n'aurait pas du se passer comme ça.

Mais alors que je fixait le sol, trop accablé pour relever la tête, je vis une ombre se dessiner sur le goudron sale du parking. Elle se rapprochait, doucement, comme un spectre. Me cœur rata un battement tandis que je sursautais, puis me redressais afin de voir à qui j'avais affaire. Autant dire que je ne fus on ne peu plus soulagé en reconnaissant la silhouette fine D'Aaron.
Ce type, je ne le connaissait que peu, j'avais du le croiser deux ou trois fois, tout au plus, mais je savais au moins qu'il était de mon côté, ce qui suffisait à me rassurer. Bien qu'il eut l'air tout autant abasourdi que moi par celle situation délirante, je comptais sur lui pour reprendre en main ce beau bordel– car très sincèrement, je n'en aurais jamais été capable. Certes c'était assez égoïste de ma part de tout laisser retomber sur ses épaules mais je ne voyait pas d'autres moyens que celui-ci pour me tirer de ce mauvais pas.

Je me redressais donc, tant bien que mal, retirant le casque de mes oreilles, les mains tremblantes. La musique était si forte qu'on pouvait distinctement entendre les paroles de la chanson et chaque accord que les musiciens jouaient. Le tout résonnait dans le parking. J'entrepris d'éteindre l’appareil, tant bien que mal, plus assez adroit pour pousser un simple bouton. Je laissais finalement tomber et décidais plutôt d'essuyer quelques larmes d'un revers de main, histoire d'avoir l'air un peu moins pathétique. J'esquissais en suite un pas, puis deux. Mes jambes me portaient à peine, ou du moins tremblaient beaucoup.

« Aaron...s'teu plait, aide moi ! »

Un gémissement se fit entendre. Je lâchais un hoquet avant de m’effondrer de nouveau en larmes. Je ne sais pas d'où venait cette culpabilité, à moins que ce ne fut que de l'angoisse pour ce qui allait m'arriver, ou ce qu'allait penser Sam...Sam ! Mon dieu, que dirait-il s'il apprenait tout ça ?

« ça c'est pas du tout passé comme prévu ! Je suis désolé, s'il te plaît aide moi, il faut pas que Sam l’apprenne. S-s'il est courant je sais pas ce qu'il va faire mais..mais...putain, aide moi s'il te plaît. »

Je tripotais les manches de ma veste, seul moyen de me calmer. S'que je devais avoir l'air con. En même temps, je l'avais été. Quelle idée de suivre un gars tout sauf net dans un endroit comme ça. Finalement j'étais pas plus intelligent que ces personnages de film d'horreur dont je me moquais.
Je respirais un grand, histoire d'évacuer le stress – ou du moins le plus que je pouvais.

« Chuis désolé de te demander ça, Aaron...Mais là, je suis vraiment dans la merde... »

Je relevais la tête pour le regarder droit dans les yeux. Je le suppliais littéralement du regard. J'avais besoin de son aide plus que tout.
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MessageSujet: Re: Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]   Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE] Icon_minitimeDim 17 Fév - 22:57

Bon. D'une certaine manière, ça aurait pu être pire. Ce n'était probablement le cas sous le point de vue de Flynn, mais Aaron essayait de voir le bon côté des choses, comme d'habitude. Ou du moins de ne pas voir le trop mauvais.
Tout d'abord, même s'il était choqué, effrayé, totalement paumé, Flynn n'était pas blessé, il ne s'était pas fait attraper par il ne savait quoi et c'était une bonne chose. Pour l'autre type… c'était malheureux, mais Aaron ne le connaissait pas, alors il préférait que ce soit lui plutôt que Flynn. Chienne de vie pour lui.
Tout en réfléchissant à comment procéder face à cette intéraction sociale particulière, chose qu'Aaron, avec le temps, avait un peu oublié, il regarda Flynn ôter son casque et essayer d'éteindre sa musique, sans succès. Il n'essaya même pas de reconnaître le groupe et soupira quand le plus jeune le supplia du regard. Les puppy eyes par excellence. Ame sourit légèrement face à cela. De toute façon, cela ne lui avait même pas effleuré l'esprit de ne pas l'aider. C'était juste un gamin que la situation avait totalement dépassé. Peut-être que six ans plus tôt il aurait réagi autrement, mais là, la situation était toute autre. C'était un monde de violence, surtout quand cela concernait Elision. C'était comme ça.

« Ok, ok. Panique pas, je vais trouver un truc. Tâche d'éteindre cette musique par contre, je vais passer un coup de fil. »

Et puis c'était qui, Sam ? Bref, laissant Flynn faire ce qu'il lui avait demandé, Aaron s'approcha du corps du pauvre homme qui venait d'émettre un gémissement d'outre tombe. Enfin pas trop quand même. Il n'avait pas l'air infecté, il n'en faisait pas les bruits ni les mouvements. Il n'avait cependant pas l'air d'avoir totalement repris conscience mais cela n'allait probablement pas tarder. Il fallait donc faire vite, et Aaron ne pouvait pas se résoudre à le laisser se vider de son sang sous les pneus de la voiture à côté de laquelle il gisait.
Une ambulance, donc. L'hôpital de la ville n'était pas directement sous le joug de la LOD, donc ça irait.
Pour des raisons évidentes d'anonymat - par chance, il n'y avait pas de caméra de surveillance intempestive - Aaron se mit à fouiller dans les poches du manteau du presque-cadavre et une fois qu'il le trouva, il se releva pour pianoter le numéro de l'hôpital qu'il avait appris par cœur. Oui, par cœur. Ca pouvait être très utile, surtout quand on se ramenait de l'extérieur avec quelqu'un de gravement blessé. Il y eut une tonalité ou deux avant qu'une secrétaire à la voix mielleuse ne décroche. Pour répondre, Aaron leva la tête, se pinça le nez et pris une voix un peu plus grave pour rendre sa voix méconnaissable.

« Bonjour, je voudrais signaler un accident. C'est dans le parking près de la rue piétonne. Oui voilà. Dépêchez-vous parce qu'il est en train de se vider de son sang. Non, ce n'est pas moi, sinon je n'aurais pas appelé. Oui merci, au revoir. »

Après avoir raccroché et essuyé le portable, il le replaça là où il l'avait trouvé. Ensuite il se retourna vers Flynn.

« Ils ne vont pas tarder, on ferait mieux de filer avant que les ambulanciers n'arrivent. T'inquiète pas, à mon avis tu as été plutôt persuasif et il ne dira pas grand-chose. Avec un peu de chance il ne s'en souviendra pas, il a une sacrée bosse sur le front. »

Pas le temps que Flynn ne se remette de ses émotions, il allait devoir le faire plus tard. Là, il fallait partir.

« Je te raccompagne chez toi, va. »
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MessageSujet: Re: Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]   Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE] Icon_minitimeLun 25 Fév - 22:12

J'essayais d'éteindre ma musique, comme me l'avais demandé Aaron. ça prit un p'tit temps, au moins jusqu'à la fin de son appelle, mais je parvint finalement à pousser le bouton et ranger le petite appareil dans une de mes poches tandis que je laissai le casque posé sur ma nuque.
Acquiesçai en suite à sa proposition. Oui, j'avais besoin de rentrer, de me retrouver au calme et surtout loin de cet endroit. C'est tout ce dont j'avais besoin.
J'avais la soudaine envie de m'enfouir dans mes draps et de ne jamais plus en ressortir, ou alors de me lover contre Sam, juste ça. C'était con, mais je savais que ça suifferait à me calmer.

« Tu as raison. »

J'essuyais mes larmes d'un révère de manche tout en hoquetant. Mes sanglots étaient toujours là, faisant bondir ma poitrine, mais je sentais que ça allait déjà un peu mieux. Aaron avait lui aussi ce petit quelque chose qui était rassurant. Peut-être le fait qu'il ne perdait pas les pédales comme moi face à cet incident y était pour quelque chose. Non, ce type dégageait juste une aura sympathique, rassurante.

Je m'agrippais doucement à la manche de la veste du petit brun, comme un gamin, avant d'esquisser quelques pas, tirant doucement le morceau de tissu.

« Sui moi... »

Je l’entraînai hors du parking. Je respirait déjà mieux. C'est comme si un poids s'était enlevé de ma poitrine. Je soufflais, l'air chaud devenant fumée blanche dans l'air froid de cette fin de soirée.
Nous traversâmes les rues, comme deux ombres silencieuses. A part deux ou trois passant croisé au hasard, les rues étaient complètement vide. C'était comme si tout avait disparu. J'avais l'impression d'être en plein cauchemars. Certes, j'étais soulagé de m'éloigner de ce maudit parking, mais je me sentais toujours mal, nauséeux, et cette impression de vide humain , ce silence pesant...Tout cela me déchirait les entrailles. J'avais envie de hurler, mais ce cri restait coincer dans ma gorge. Je passait d'un bref état de calme à celui de terreur – à présent inexpliquée. Je me sentais fiévreux sans l'être, blessé, sans l'être non plus.

« On devrait pas être loin. »

J'avais lâché ça pour briser ce calme mortuaire. J'en avait besoin, et Aaron lui aussi, sûrement. Il devait être tellement mal à l'aise. Enfin, peut-être que je me faisais des films.
Le pauvre, dans quoi est-ce que je l'avais embarqué ?

Finalement, l'appartement se dessina, au loin, dans la brume. Il s'imposait à notre regard comme un géant. Sa grandeur était presque inquiétant. Le béton donnait une impression de froideur,de quelque chose de mort, tout le contraire d'un foyer chaleureux. Et pourtant, je sentis dans mon cœur une flamme doucement s'allumer en voyant ce que j'appelais « maison ».
J'accélérais le pas. J'avais hâtes d'ouvrir la porte et de me jeter dans le salon. Là-bas je me savait à l'abri.
On franchit vite l'entrée de l'appartement et on grimpa les marches deux à deux. Mon cœur battait la chamade. Ça y est, c'était fini, j'allais être en paix. Arrivé au quatrième étrange, je fis tourner la poignée d'un tour sec avant d'ouvrir la porte. Je ne prenais même pas le temps de laisser entre Aaron avec moi, comme le voulait les bonnes mœurs, mais me jetais littéralement dans l'entrée en lâchant en cri de joie. Je soufflais, relâchant toute la tension et le stresse accumulé. Seulement après cela, je me retournais vers celui qui m'avait porté secour.

« Tu peux poser ton manteau là. »

J'indiquais vaguement une pile de veste avant de filer vers le salon et de me poser sur le canapé.

« Encore merci... »
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Elision
Sam Davis
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MessageSujet: Re: Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]   Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE] Icon_minitimeMar 26 Fév - 0:00

10 coup de fil n'avaient pas suffit à ce petit salopard. 10 coup de fil, 3 heures d'attente, rien. J'étais parti faire des courses, j'avais même pris le soin de lui prendre ses céréales à la con pour lui faire plaisir ! Quel petit rat quand il s'y mettait !
Cela faisait un bonne vingtaine de minute que mon regard se baladait sur les dites gourmandise végétale, une bonne envie de frapper le paquet contre le comptoir jusqu'à ce que ça deviennent des céréale lyophilisée me venait. J'avais parcouru 2 kilomètres et tout ça juste en faisant des allé et venu dans le couloir.
J'avais déjà préparer la petite engueulade à son arrivé, il serait monter jusque devant la porte, je serait là, tranquille, les bras croisés, lui avec sont petit appareil photo ridicule il me regarderait l'air de rien, je décroiserait mes mains, peut être même qu je lui mettrais une gifle tiens, et je commencerais à hurler toute mon inquiétude sur lui, « où tu étais ?! », « tu as vu l'heure ?! », « tu pars comme ça tout seul ?! Tu te fous de ma gueules ?! » . Franchement, on n'avait pas vécu assez de chose morbide pour que lui en plus, parte comme un demeuré, seul dans la nature, juste armé d'un misérable appareil photo et d'une pauvre batte de baseball ? Il n'étais pas dur de savoir lequel était l'aîné d'entre nous. J’espère vraiment qu'il s'en voudrait au moins, qu'il se sentirais merdeux de m'avoir laisser seul ici sans nouvelle à me bouffer les doigts d'inquiétude. Au fond il devait aimer ça me faire craquer, et il le faisait bien. Ce n'était pas la première fois et sûrement pas la dernière, mais ça me foutait toujours dans un état pas possible.
On aurait été à Dallas, tranquille à la maison avec maman et papa pas loin, des flics tout autour je ne dis pas, mais là c'était l'enfer sur terre, tu finissais sois graillé par une immondice plus morte que vivante, soit descendu par les dealer mégalomane qui dirigeaient Crimson. Y avait de quoi s'inquiéter.
J'avais petit à petit fini par me calmer, mais une fois la colère passer c'est la terreur qui prend le dessus et on commence à s'imaginer les pire scénario, ceux qui vous font monter les larmes aux yeux parce que vous arrivez, je ne sais trop comment, à vous persuader que c'est arrivé. Je le voyais déjà mort mon pauvre Flynn, réduit en infecté ou bien froid, une balle logée dans le crane, jeté dans le coffre d'une voiture.
J'inspirais un grand coup. Ça ne servait à rien de se torturer comme ça, et puis puisqu'il n'y avait qu'à attendre autant le faire sans trop se pourrir la santé. J'avais pour cela rejoint la douche, ouvert les robinet d'eau chaude au maximum, tant pis si il revenait il n'aurait pas d'eau chaude. Il devait sûrement s'éclater à prendre ces photos en plus ! Je m’inquiétais pour rien, il allait sans aucun doute frapper à la porte d'ici quelques minutes tout fier de sa petite expédition. Mais bon Dieu, ce qu'il pouvait n’emmerder avec ces sorties suicides. Il suffit de se dire « n'y pense pas » et c'est pire encore, finalement la douche n'était qu'un lieu de torture comme un autre.
Une épaisse buée flottait dans toute la salle de bain, les miroir étaient troublé par la vapeur. On y voyait rien, un épais brouillard chaud étreignait la pièce, une chaleur presque rassurante. J'avais l'impression que peu à peu tout mes inquiétude s'évacuaient dans le siphon, tourbillonnaient avec l'eau savonneuse avant de s'évaporer. Je fermais les yeux un instant et laissais ruisseler l'eau sur mon visage, dans tout l'appartement on pouvait entendre le bruit régulier des gouttes qui martelaient la vasque en porcelaine. Un bruit omniprésent mais très rassurant. Le son de l'eau qui s'écoulait résonnait dans ma tête, l'écho était si fort que j'en oubliais presque l'agitation qui commençait dans le salon. J'hésitais un instant, j'avais peut être hallucinais. Pas totalement sûr de moi je baissais le niveau de pression dans le pommeau de douche, réduisant par la même occasion le bruit apaisant. J'en poussais la porte de plexi et sortait timidement la tête de mon antre bouillante. Du bruit, il y avait bien du bruit dans le salon.
J'enfilais à la va vite un pantalon en coton et ne prenais pas même le temps de me sécher ou de fermer mon sweat-shirt que déjà je me jetais dans le couloir. Prêt à mettre une bonne raclé à mon imbécile de frère. J’entendais sa voix étouffée par ma colère.

« Putain Flynn, tu te fous de ma gueule il est 19h et tu pars comme un con sans laisser de mo.... »

J'avais attiré dans le salon, je m'étais figé, avant même que la vision de Flynn couvert de sang sur le canapé ne me vienne. Je restais un peu bête devant cette image drôlement troublante et tellement terrifiante. Il lui était arrivé quelque chose. J'esquissais un pas, alors que je dégoulinais encore sur le parquet. Ma main vint saisir l'arrière de la tête de mon frère.

« Tu n'as rien ?! »

On avait appris à craindre la vue du sang, à la redouter, c'était synonyme de mort, d'infection, de violence. Je plantais mon regard dans le sien, très en colère mais aussi très inquiet.

« Qu'est ce que tu as fait encore hein ?! »

J'avais le mépris d'un parent en colère, je me dégouttait avec la seul haine de mes mots. Mais mon regard se reposa soudainement vers l'entrée, instinctivement j'étais aller chercher cette silhouette sombre et maigrelette dans le coin de la pièce.

« Vous êtes qui ?! »

J'étais méfiant, oh ça oui je l'étais ! Qui était ce type que mon frère avait ramené là ? C'était lui qui lui avait fait ça ? Et pourquoi y avait-il autant de sang. J'étais vraiment paumé, paumé et près à tuer quelqu'un si je n'avais pas de réponse très vite.
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MessageSujet: Re: Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE]   Le son des os [PV: Aaron] [TERMINE] Icon_minitimeMer 13 Mar - 17:30

Pendant une dizaine de secondes, Aaron eut la ferme impression d'être un meuble. Après être entré dans l'appartement, il avait fermé la porte derrière lui tandis que Flynn s'était écroulé dans le canapé. Si les circonstances avaient été différentes, il aurait probablement trouvé cela assez peu accueillant, mais c'était justement un moment particulier. Aaron avait un peu observé l'espion pendant leur voyage et même s'il s'était un peu détendu, il avait mis un certain temps avant de lâcher sa veste. Et puis comment pouvait-on être, de toute façon, serein après avoir failli tuer un homme sans vraiment le faire exprès et être couvert de son sang des pieds à la tête ? A son âge... lui-même aurait été bien plus en panique que cela - il n'avait jamais été aussi près de prendre la vie d'une personne humaine que Flynn, et il ne comptait pas le faire de toute façon. D'une certaine manière, le plus jeune avait réagi de manière plutôt courageuse - au moins pour ne pas avoir fui et pour avoir eu la présence d'esprit d'appeler à l'aide au lieu de tout faire soi même avec 85% de chances de faire n'importe quoi. Après, il ne connaissait pas son passé ni ce qu'il avait déjà été amené à faire au sein d'Elision. Après tout ce n'était pas des enfant de chœur là bas, bien qu'il n'étaient pas des barbares non plus.
Si Aaron eut l'impression de faire partie du décor, c'était pour une autre raison que tout cela. Avant même qu'il puisse lui répondre, avant même qu'il n'eût la chance d'enlever sa veste trop large pour lui, quelqu'un avait fait irruption dans la pièce. Ce fut si soudain qu'il en sursauta.
« Putain Flynn, tu te fous de ma gueule il est 19h et tu pars comme un con sans laisser de mo... »
Un homme d'à peu près son âge - supposait-il - venait d'entrer dans la pièce. Aaron ne le connaissait absolument pas, mais il ne se manifesta pas tout de suite. Il n'eut cependant aucun doute sur son identité : un membre de sa famille, son frère, son cousin peut-être. Ou au moins un ami proche. Il était évident qu'il était mort d'inquiétude, Aaron tendait à se reconnaître là dedans, en tant que grand frère. Ce fut d'autant plus flagrant quand l'inconnu s'approcha de Flynn pour l'observer, lui demandant s'il n'avait rien. Son ton était haineux, colérique, mais il y avait une kyrielle de manière d'être furieux. C'était comme ça qu'il voyait les choses. Sa mère lui avait souvent fait le reproche d'être trop fleur bleue. Après son passage dans la zone noir, il ne savait pas si c'était bien ou pas d'être resté ainsi.
A cela, il eut un léger pincement au cœur qu'il n'aurait sut exactement définir. De nos jours c'était touchant de voir quelqu'un d'inquiéter pour quelqu'un d'autre de cette manière - malgré la colère, son regard était tellement angoissé. Il y avait de la compréhension, aussi. Et finalement, un peu de jalousie. Peut-être. Sûrement. Mais principalement de l'empathie.
Et finalement, il finit par le voir.
« Vous êtes qui ?! »
« Hm… bonsoir. »
Ce n'était pas du tout pour souligner son apostrophe qu'il avait dit cela. Il se sentait soudainement plutôt… gêné, à vrai dire. Il se demandait s'il n'aurait pas simplement dû partir avant de franchir la porte avec Flynn. Il avait la légère impression de s'être introduit dans la vie privée de quelqu'un sans y avoir été invité. Finalement se transformer en meuble n'était pas une si mauvaise idée. Il était plutôt content d'avoir des lunettes teintées, ça cachait un peu.
« Euh, je… Il se racla la gorge. Je m'appelle Aaron et j'ai trouvé Flynn tout à l'heure qui avait quelques petit soucis - je pense que c'est à lui de vous expliquer. Donc j'ai jugé bon de le raccompagner jusque chez lui. »
Il y eut une légère pause où il se mordit les lèvres. Vraiment, il ne savais pas où se mettre.
« Vous ne devriez pas trop le brusquer, il a besoin de récupérer un peu… »
Au final, il n'avait pas enlevé son manteau.
Il se risqua à faire quelques pas dans le salon, tournant cette fois son regard vers Flynn sans vraiment être capable de changer d'expression.
« Ça devrait aller maintenant. Fais juste gaffe avec tout le sang, hein. » Il regarda ensuite l'autre homme, dont il ne connaissait pas le nom. Flynn avait bien mentionné un nom un peu avant dans le parking mais il ne l'avait absolument pas retenu. « Bien, alors je vous le laisse. Je devrais probablement y aller. »

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